Porte ouverte sur l’agriculture centrafricaine : les causes de la faiblesse de la production

Bangui, 14 Oct (ACAP) – Le ministre de la Sécurité, de l’Immigration Emigration et de l’Ordre Public, Josué Binoua ,représentant personnel du Président de la République, a reconnu qu’au lendemain de l’indépendance de la République Centrafricaine, la production agricole qui faisait la force de l’économie centrafricaine est tombée très bas à cause de multiples crises militaro-politiques qu’à traverser le pays, lors de la Journée porte ouverte consacrée sur l’agriculture centrafricaine, lundi 14 octobre 2013 à Bangui.



Organisée par le ministère en charge du Développement Rural, la journée porte ouverte sur l’agriculture centrafricaine dont le thème de cette année est « Réconcilions-nous avec notre terre nourricière », a pour but de présenter les potentialités agricoles du pays, de réfléchir sur les problèmes qui entravent le développement agricole et de proposer des solutions pertinentes et susceptibles de sortir progressivement cette agriculture de l’impasse.
 
S’agissant de la nouvelle  politique de relance de ce secteur de, le ministre Josué Binoua, a déclaré que le gouvernement entend finaliser le projet de loi sur le foncier rural pour permettre une utilisation saine et transparente  de nos terres aussi par les petits producteurs que par le secteur privé.
 
Selon lui, « le gouvernement est encouragé à poursuivre sans relâche avec l’appui de la communauté internationale les efforts de sécurisation du pays afin de solliciter l’appui des partenaires au développement afin de l’accompagner dans les programmes qui sont en cours au niveau du gouvernement pour la relance et la redynamisation de l’ agriculture centrafricaine.
 
La ministre d’Etat en charge du développement Rural, Mme Marie Noël Andé Koyara a rappelé les performances de la République Centrafricaine dans le domaine agricole dans les années 1970-1980, ou elle était comptée parmi les grands pays agricoles de l’Afrique Centrale avec des niveaux de productions atteignant déjà à cette période : 60.000 tonnes  de coton graine ; en 1970 ; 22.000 tonnes de café marchand ; en 1998 et une autosuffisance en produits vivriers dont le surplus était évacué dans les pays voisins.
 
« Aujourd’hui, malgré les énormes potentialités naturelles dont disposent le pays, 15 millions de sol agricole et une végétation très diversifiée, le monde rural centrafricain est devenu vulnérable », se plaint la ministre d’Etat, Mme Marie Noël Andé Koyara.
 
Notez que cette journée porte ouverte sur l’agriculture centrafricaine est organisée à quelques jours (16 octobre) de la Journée mondiale de l’Alimentation.

Mardi 15 Octobre 2013
François BIONGO/ACAP
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