Paris invité à respecter les Centrafricains

Bangui, 18 juil. (ACAP) l’ancien combattant centrafricain, François Gouandjika, a demandé à la France « de respecter et de protéger les centrafricaines et centrafricains de France » et de « sauver la RCA », a appris l’Acap auprès de sa famille.



le président français Jacques Chirac
le président français Jacques Chirac
Invité officiel du président français Jacques Chirac au défilé militaire du 14 juillet 2006, François Gouandjika, qui souhaite qu’on l’appelle désormais « tirailleur centrafricain» a formulé cette demande lors de ses entretiens avec les hautes autorités de l'armée et de l'administration françaises qui l’ont reçu lors de son séjour parisien.

Il a rappelé à ses hôtes avoir « participé à la campagne 1939-1945 à Royan et à la Rochelle.. » où Plusieurs de ses compatriotes tels que les soldats Déba, Yamalé et bien d’autres sont morts très jeunes pour libérer la France, a rapporté Fidèle Gouandjika, actuel ministre des Postes et Télécommunications chargé des Nouvelles Technologies.

Il convient de signaler que « le tirailleur centrafricain » Gouandjika a appartenu au célèbre Bataillon de marche 2 dont les faits d’arme sont relatés dans le dernier ouvrage de l’écrivain Pierre Sammy Mackfoy intitulé « de l’Oubangui à la Rochelle ou le parcours d’un bataillon de marche. »

« Le bataillon de marche de l’Oubangui partit de Bangui le 4 janvier 1941, guerroya successivement en Palestine, en Syrie, en Libye où il s’illustra à la bataille de Bir Hakeim, avant de finir sur le sol français, au front de l’Atlantique. C’est lui qui vida les poches de résistance allemande du Sud-Ouest et porta le dernier coup qui marque la capitulation définitive de l’ennemi et la libération de la France le 8 mai 1945 », peut-on lire sous la plume de l’écrivain.

Mardi 18 Juillet 2006
Yaka Maïde/Acap