Ouverture à Bangui du 2ème congrès de la Société centrafricaine de la gynécologie obstétrique (SOCAGO)

Bangui, 19 déc. (ACAP)-Le Ministre de la Santé et de la Population, Pierre Somsé, représentant personnel du Premier Ministre a ouvert mercredi 18 décembre 2019 à Bangui, les travaux du 2ème congrès de la Société centrafricaine de la gynécologie obstétrique sur le thème : « La problématique de la mortalité maternelle et néonatale » et ses sous thème : « La mortalité maternelle et néonatale », « L’infertilité des couples » et « Les violences sexuelles » en présence de Mme Brigitte Touadéra, présidente de la Fondation « Cri de cœur d’une mère ».



Ouverture à Bangui du 2ème congrès de la Société centrafricaine de la gynécologie obstétrique (SOCAGO)
Le Ministre Pierre Somsé a salué l’initiative de la SOCAGO d’organiser ce congrès qui permettra de renforcer la grande campagne d’accélération de la couverture sanitaire universelle envisagée par le Président Faustin-Archange Touadéra.
 
Il a souligné que la République Centrafricaine est le 2ème pays au monde où le taux le taux de mortalité maternelle et néonatale est le plus élevé et où les femmes meurent tous les 5 heures de temps.
 
Le membre du gouvernement a émis le vœu que ce congrès soit l’occasion d’engager une campagne nationale à l’endroit du personnel de santé notamment ceux de la gynécologie obstétrique sur la qualité des soins, le respect de la déontologie professionnelle et la sécurité des enfants.
 
Le président de la SOCAGO, le professeur Abdoulaye Sépou a indiqué de son côté qu’en choisissant ce thème qui touche tout le monde, son organisation espère réveiller les consciences à tous les niveaux notamment la famille, les professionnels de santé et les décideurs, afin de rechercher les voies et moyens permettant de réduire les souffrances des femmes et des mères.
 
Il a fait savoir que réduire la mortalité maternelle et néonatale ne nécessite pas de gros moyens technologiques, en témoigne les indicateurs de santé des pays en voie de développement comme le Cuba qui est parmi les meilleurs du monde, loin devant bon nombre de pays développés.
 
Selon lui, la technologie la plus sophistiquée pour réduire la mortalité maternelle et néonatale c’est l’Homme (avec grand H) et que si la vie de la mère et du nouveau-né est considérée comme prioritaire à ces 3 niveaux de responsabilité, le combat contre la mortalité maternelle et néonatale est gagné.
 
Quant au président du congrès, le professeur Nestor-Mamadou Nali, la mortalité maternelle et néonatale constitue de ce fait, une injustice sociale à l’endroit des femmes du monde entier que l’on peut et que l’on doit corriger.
 
« Car les causes sont connues, elles sont à 95% évitables. On connait les mesures à appliquer pour les éviter et pourtant on est impuissant pour les réduire », a-t-il poursuivi.
 
Il convient de rappeler que tous les intervenants qui se sont succédés ont apprécié à sa juste valeur, l’engagement de la présidente de la Fondation « Cri de cœur d’une mère », aux  côtés du ministère de la Santé et de la SOCAGO dans le combat visant à réduire le taux de la mortalité maternelle et néonatale en République Centrafricaine.
 

Jeudi 19 Décembre 2019
EV/ACAP