Ouverture à Bangui d'un atelier d'harmonisation des outils des cliniques juridiques

Bangui, 16 fév. (ACAP) - Le Chargé de missions au Ministère de la Justice, Alexis Pialo, a reconnu, lors d'un atelier d’harmonisation des outils de sensibilisation des cliniques juridiques, jeudi 16 février 2017, à Bangui, que beaucoup de personnes vulnérables demeurent sans assistance juridique en raison d'un vide juridique.



Vue partielle des participants
Le but de cet atelier est de permettre aux participants de s’accorder sur les méthodes d’intervention des cliniques juridiques qui ont la vocation d’apporter gratuitement une assistance juridique aux personnes vulnérables.
 
Il ressort de l'état des lieux dressé par les participants que les multiples crises politico-militaires ont gravement affecté les droits humains et même augmenté les violations des droits de l’Homme, caractérisées par les pillages, les destructions des biens publics et privés.
 
Cet état des lieux relève également que les effets des crises n’ont pas épargné la justice, dont les locaux ont été pillés et saccagés à dessein, tandis que l’insécurité a forcé des magistrats à se replier sur Bangui, la capitale, abandonnant les justiciables à leur triste sort.
 
C’est donc ce sombre tableau qui est l’origine du projet conjoint d’appui à la lutte contre les violations des Droits de l’Homme et de relance de la justice en Centrafrique, projet fortement soutenu par le Programme des Nations-Unies pour le Développement (PNUD), la MINUSCA et l’ONU-Femme.

Il existe pour l'heure deux cliniques juridiques dans le pays, la première ouverte à Bangui par l’Association des Femmes Juristes de Centrafrique (AFJC) et la seconde à Bria, dans la Préfecture de la Haute Kotto,  qui est l’œuvre de l’Association des Femmes pour l’Entreprenariat (AFPE).

Jeudi 16 Février 2017
Alain-Patrick MAMADOU / ACAP
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