Ouverture à Bangui d’un Comité interministériel de la CBLT

Bangui, 6 sept. (ACAP)- Le ministre des Eaux, forêts, chasses et pêches chargé de l’environnement, M. Emmanuel Bizot, a ouvert mercredi 6 septembre 2006 à Nzila (11 km au sud de Bangui), la réunion du comité interministériel du projet Fonds mondial pour l’environnement et de la Commission du bassin du lac Tchad (CBLT), en présence de M. Anada Tiega, coordonnateur du projet et de M. Robert Namséné, président du comité interministériel.



Centrafrique/environnement

M. Bizot a déclaré à cette occasion, que la présente rencontre permet aux membres du comité interministériel « d’examiner ensemble avec les experts nationaux, les problèmes transfrontaliers prioritaires du bassin du lac Tchad, les causes profondes de la dégradation des ressources naturelles, les impacts environnementaux et leurs conséquences socio-économiques ».

Il a relevé que « le bassin du lac Tchad intéresse directement six des seize préfectures de la République Centrafricaine », précisant que ces six préfectures sont soumises à des actions anthropiques foncièrement nuisibles à la stabilité écologique de la région en général et celle de la ressource en particulier.

Il convient de noter que cette première réunion va permettre aux membres dudit comité d’examiner les rapports des différentes études entreprises par les experts nationaux dans le cadre de l’analyse diagnostique transfrontalière afin d’identifier les questions prioritaires du bassin du lac Tchad, d’analyser les impacts des problèmes et de faire le point sur les causes de la dégradation des ressources naturelles du bassin.

C’est également l’occasion de doter la coordination des outils nécessaires pour son démarrage effectif au même titre que les autres pays membres de la Commission du bassin du lac Tchad.

Le Cameroun, le Tchad, le Niger et le Nigeria étaient en 1964 les premiers pays membres de la commission du bassin du lac Tchad. Ils ont été rejoints par la République Centrafricaine en 1999.

L’objectif du CBLT est de veiller à l’utilisation rationnelle de l’eau, du sol et des autres ressources naturelles, et de coordonner le développement régional.


Mercredi 6 Septembre 2006
Dagoulou/ACAP