
"La rentrée judiciaire est l’occasion donnée aux magistrats et aux autres acteurs judiciaires non seulement de faire une évaluation des activités judiciaires et juridictionnelles, mais aussi de mener des réflexions liées à l’avenir de la justice centrafricaine", a indiqué Faustin Archange Touadéra dans son discours de circonstance.
Le chef de l’Etata saisi l’occasion pour inviter les acteurs de la justice à une réflexion sur la nouvelle approche de la justice qui doit être attentive aux impératifs de relance du secteur privé.
"La justice ne doit pas être déconnectée de la réalité, la décision rendue par les juges au nom du peuple centrafricain doivent être économiquement efficientes pour la sortie de crise", a-t-il estimé.
Pour le chef de l’Etat, la poursuite de l’efficacité devrait constituer un objectif légitime pour le système juridique centrafricain afin de favoriser la meilleure attraction de l’investissement.
"A cet effet, je vous engage à repenser la manière de rendre la justice afin de l’adapter aux exigences du développement des affaires dans notre pays", a-t-il ajouté.
Il a également déploré les décisions de la justice surréalistes prononcées par les juges à l’encontre des opérateurs économiques qui ont fait l’objet des plaintes et ont suscité des inquiétudes liées à la qualité du climat des affaires que le gouvernement s’est engagé à promouvoir.
Il a exhorté les acteurs judicaires à rendre un environnement attractif à l’investissement en vue de la relance du secteur privé et celle de l’économie centrafricaine.
Faustin Archange Touadéra a encouragé les organes de contrôle des appareils judiciaires, notamment l’inspection général et le parquet général à sanctionner tout comportement tendant à ternir l’image de la justice centrafricaine.
Il a fait savoir qu’à côté de la justice punitive, les autorités centrafricaines privilégient aussi la justice transitionnelle afin de favoriser le vivre ensemble et la réconciliation nationale.
Le Procureur général, Léon Dincpi, a souligné que dans la zone nord de la République Centrafricaine où les groupes armés pullulent, les activités judiciaires sont gravement perturbées voire inexistantes.
Il a sollicité la bienveillance des pouvoirs publics pour pallier aux difficultés matériels auxquelles la justice centrafricaine est confrontée.
En effet, il a réclamé la levée de l’embargo sur les armes en faveur de l’armée centrafricaine et le désarmement des groupes armés afin de permettre à la chaîne pénale d’être opérationnelle sur l’ensemble du territoire nationale.
Maître Vincent Kotuba Kaunzy Kossin a saisi cette opportunité pour édifier le public sur le rôle des notaires en tant qu'acteurs de régulation de la sécurité juridique au service des investisseurs dans un pays en sortie de crise.
Il faut rappeler que la Cour criminelle de Bangui a rendu 26 décisions de condamnation ferme et 4 décisions d’acquittement dans ses audiences des 8 janvier et 21 février 2018.
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Le chef de l’Etata saisi l’occasion pour inviter les acteurs de la justice à une réflexion sur la nouvelle approche de la justice qui doit être attentive aux impératifs de relance du secteur privé.
"La justice ne doit pas être déconnectée de la réalité, la décision rendue par les juges au nom du peuple centrafricain doivent être économiquement efficientes pour la sortie de crise", a-t-il estimé.
Pour le chef de l’Etat, la poursuite de l’efficacité devrait constituer un objectif légitime pour le système juridique centrafricain afin de favoriser la meilleure attraction de l’investissement.
"A cet effet, je vous engage à repenser la manière de rendre la justice afin de l’adapter aux exigences du développement des affaires dans notre pays", a-t-il ajouté.
Il a également déploré les décisions de la justice surréalistes prononcées par les juges à l’encontre des opérateurs économiques qui ont fait l’objet des plaintes et ont suscité des inquiétudes liées à la qualité du climat des affaires que le gouvernement s’est engagé à promouvoir.
Il a exhorté les acteurs judicaires à rendre un environnement attractif à l’investissement en vue de la relance du secteur privé et celle de l’économie centrafricaine.
Faustin Archange Touadéra a encouragé les organes de contrôle des appareils judiciaires, notamment l’inspection général et le parquet général à sanctionner tout comportement tendant à ternir l’image de la justice centrafricaine.
Il a fait savoir qu’à côté de la justice punitive, les autorités centrafricaines privilégient aussi la justice transitionnelle afin de favoriser le vivre ensemble et la réconciliation nationale.
Le Procureur général, Léon Dincpi, a souligné que dans la zone nord de la République Centrafricaine où les groupes armés pullulent, les activités judiciaires sont gravement perturbées voire inexistantes.
Il a sollicité la bienveillance des pouvoirs publics pour pallier aux difficultés matériels auxquelles la justice centrafricaine est confrontée.
En effet, il a réclamé la levée de l’embargo sur les armes en faveur de l’armée centrafricaine et le désarmement des groupes armés afin de permettre à la chaîne pénale d’être opérationnelle sur l’ensemble du territoire nationale.
Maître Vincent Kotuba Kaunzy Kossin a saisi cette opportunité pour édifier le public sur le rôle des notaires en tant qu'acteurs de régulation de la sécurité juridique au service des investisseurs dans un pays en sortie de crise.
Il faut rappeler que la Cour criminelle de Bangui a rendu 26 décisions de condamnation ferme et 4 décisions d’acquittement dans ses audiences des 8 janvier et 21 février 2018.
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