Les maladies non transmissibles sont une préoccupation majeure pour le gouvernement centrafricain


Bangui, 14 nov. (ACAP) – Le ministre de la Santé et de la Population, Pierre Somsé a déclaré 13 novembre 2020 à Bangui, que les maladies non transmissibles sont une préoccupation majeure pour le gouvernement centrafricain, pour lesquelles le Président centrafricain s’est engagé devant la tribune des Nations Unies à éliminer ces pathologies dont le diabète, lors de la célébration de la journée mondiale du diabète sur le thème « le personnel infirmier et le diabète ».



Les maladies non transmissibles sont une préoccupation majeure pour le gouvernement centrafricain
Organisée par la fédération internationale du diabète (FID) et soutenue  par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), cette journée est la plus importante  pour mener une campagne mondiale qui  vise à sensibiliser la population toute entière sur le diabète.
 
Le ministre Somsé a expliqué que le diabète est une maladie chronique  qui survient quand le pancréas ne produit pas suffisamment d’insuline  dans le corps, ce qui a pour conséquence une élévation du taux du sucre  ou glucose dans le sang.
 
Le membre du gouvernement a développé qu’il existe deux principaux  types de diabète, le diabète du type 1, qui est un diabète causé par un manque de production d’insuline ou diabète infantile, le diabète du type 2 est causé par une utilisation inefficace d’insuline qui se produit  par un excès de poids corporel et diminution de l’activité physique.
 
Le chef du département de la Santé a révélé qu’en République Centrafricaine, la situation est préoccupante, d’après les résultats de l’enquête réalisée entre 2010 et 2011 dans la ville de Bangui et dans la préfecture de l’Ombélla M’Poko parmi  les individus  âgés de 25  à 64 ans, révèlent que 21% d’individus  présentent des troubles de glycémie de type diabétique, et 8% de personnes sont obèses.
 
Selon Pierre Somsé un service entier est  dédié à ces maladies au sein de l’organigramme du ministère de la Santé et de la Population, le service dont l’effort est axé sur trois défis majeurs.
 
« La mobilisation du personnel de santé et la vulgarisation des directives nationales de prises en charge des maladies non transmissibles à travers la formation des agents de santé dans tous les districts du pays et de toute catégorie, la promotion de la précocité de diagnostic  de diabète, la promotion de l’accès aux médicaments  dont le coût très onéreux est un obstacle majeur à l’accès des populations aux soins de qualité », a souligné le ministre Somsé.
 
Le responsable de la Santé  a soutenu que le Président de la République en même temps, Président du comité de crise contre le COVID-19 a instruit le renforcement des capacités des structures sanitaires en médicaments et en intrants  pour une prise en charge gratuite des patients atteints de diabète et d'hypertension artérielle.
 
Le représentant de l’OMS, Severin Von-Xylander a pour sa part fait savoir qu’on peut contribuer à la prévention du diabète en adoptant de mode de vie simple, en évitant les boissons sucrées, les aliments avec les graisses transformées, le tabac, et l’usage nocif de l’alcool ».
 
« Il faut faire trois heures d’activités physiques  par semaine  ou pratiquer le sport, à cet effet, si le diabète est détecté tôt  et bien traité, on peut réduire les complications », a conseillé le représentant résidant de l’OMS.
 
Selon lui, L’OMS œuvre dans le pays non seulement pour former plus de personnel infirmier et d’autres agents de santé, mais également élargir l’accès aux services dédiés à la prévention et la prise en charge du diabète en s’appuyant sur l’ensemble d’intervention essentielle pour lutter contre les maladies non transmissibles dans le cadre de soin de santé primaire dans les milieux à ressources limitées.
 
Il convient de rappeler que cette journée a été lancée en 1991 comme réponse à l’escalade de l’incident du diabète dans le monde.
 

 

Samedi 14 Novembre 2020
François BIONGO / ACAP