Les forces des Nations-Unies vont s’établir bientôt en République Centrafricaine

Bangui, 3 sept. (ACAP)- Le Ministre des Affaires Étrangères, de l’Intégration Africaine et de la Francophonie, M. Toussaint Kongo-Doudou, a apprécié à sa juste valeur la signature de l’Accord de siège entre le gouvernement centrafricain et la Mission Multidimensionnelle Intégrée des Nations Unies de Stabilisation de Centrafrique (MINUSCA) au sujet du déploiement prochain des casques bleus des Nations-Unies en République Centrafricaine, au sortir de la signature de cet accord, mardi 2 septembre 2014 à Bangui.



Cet accord de siège est de nature à permettre aux casques bleus des Nations-Unies de s’établir en République Centrafricaine à compter de la deuxième quinzaine du mois de septembre prochain afin de participer au rétablissement de la paix et de l’ordre, conformément aux termes de la  résolution 2149 du Conseil de Sécurité.
 
Le Ministre Toussaint Kongo-Doudou a saisi cette opportunité pour inviter ses compatriotes à réserver un accueil chaleureux à ces nouveaux hôtes, conformément à l’hospitalité légendaire dont à souvent fait preuve les Centrafricains.
 
Il est à noter qu’à la date du 15 septembre prochain, les forces africaines de la Mission Internationale de Soutien à la Centrafrique (MISCA), appuyé par les forces françaises de l’opération Sangaris, passeront le relai aux forces onusiennes chargées du maintien de la paix.
 
Du côté du gouvernement, il est annoncé que le pays vient d’apurer ses arriérés vis-à-vis des Nations-Unies en afin d’établir la confiance entre les deux parties.
 
Le Chef de la MINUSCA, le Général Babacar Gaye, a pour sa part salué la signature de cet accord qui aura pour conséquence la protection de la population, une transition politique acceptable et la restauration de l’autorité de l’Etat.
 
Pour lui, la MINUSCA mettra tout en œuvre pour « apporter son appui aux casques bleus, symbole de la volonté internationale, à œuvrer pour la paix, la sécurité et la stabilité nationale, régionale et internationale ».
 
Il est à noter que la transition actuelle devrait passer nécessairement par un dialogue politique inclusif très attendu par les Centrafricains et la communauté internationale et chuté sur un programme relatif au Désarmement, à la Démobilisation et à la Reconversion des ex-combattants, gage du retour définitif de la paix en République Centrafricaine.

Mercredi 3 Septembre 2014
Etienne VIKOMA/ACAP
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