Les enfants ont le passeport culturel à portée de main (REPORTAGE)

NEW YORK, 18 novembre (Xinhua) -- Les enfants de l'Ecole internationale des Nations Unies (UNIS) à Manhattan, New York, possèdent chacun un passeport culturel à portée de main.



Les enfants ont le passeport culturel à portée de main (REPORTAGE)
Dans cette école, un élève peut explorer l'Amérique latine par le biais des aliments, visiter le Japon via les mémoires des copains sur leur pays natal, ou lire un conte épique français dans un cours de langue.

En bref, les élèves peuvent avoir toutes les opportunités d'apprécier différentes cultures du monde.

"Je suis née à Singapour, mais j'ai un passeport malaisien, donc je suis Malaisienne, mais mon père est tanzanien et ma mère malaisienne", raconte Anouskha Joshi.

D'abord jardin d'enfants, fondé en 1947, l'UNIS compte aujourd'hui 1.550 élèves de 120 pays. Les parents de 55% des élèves sont affiliés à l'ONU, ce qui a permis la rencontre des enfants venant des quatre coins du monde, avec une diversité de fond culturel.

Anglophone à son arrivé à l'UNIS, Anouskha maîtrise bien à ce jour le français. Son père et sa mère l'aident à apprendre la langue de Victor Hugo. Le français est "son ami", dit-elle.

A l'UNIS, les élèves de M3 (4e) commencent à choisir leur troisième langue entre l'arabe, le chinois, l'allemand, l'italien, le japonais et le russe, en plus de la première langue, l'anglais.

Leur deuxième langue est le français ou l'espagnol. La plupart d'entre eux les trouvent relativement "faciles à apprendre".

L'école encourage diverses perspectives, en fonction desquelles un enseignant espagnol ne doit pas forcément être originaire d'un pays hispanophone. Cette diversification permet alors aux élèves de s'immerger complètement dans une perspective internationale, au centre de laquelle se trouvent la tolérance et la compréhension mutuelle.

Anouskha est fascinée par les différents contextes de ses camarades. A ses yeux, rencontrer des personnes venues des quatre coins du monde est la meilleure partie de l'école.

"J'ai deux meilleures amies, dont l'une est Italienne et l'autre Finlandaise", confie-t-elle.

"Je sais que toute les races sont importantes. Vous ne devez mépriser aucune d'entre elles", explique Anouskha. "C'est vraiment bien. Parce que c'est une école paisible."

Matthew Leichman, un garçon en quatrième, se sent bien à l'UNIS.

"Depuis des années, j'aide mes camarades qui ne parle pas l'anglais -- comme le garçon qui vient de Géorgie", dit Matthew. "J'étais là pour l'aider. Et un jour, nous sommes devenus de bons amis."

Son meilleur ami est Japonais, il lui apprend des mots en japonais et des connaissances relatives à la culture de l'archipel de l'Asie de l'Est.

Pour lui, l'enfant le plus international est un New-Yorkais, qui a une mère chinoise et un père indien. "La plupart des enfants de cette école viennent de deux pays différents, mais il vient de trois", explique Matthew.

Jeudi 19 Novembre 2009
Par Tracy LEE