Les 150 millions de francs CFA destinés au cantonnement des rebelles séléka sont utilisés à d’autres fins

L’Etat centrafricain soucieux de ramener la paix et la sécurité dans le pays a octroyé 150 millions de francs CFA aux forces de la FOMAC pour le début de cantonnement des ex-combattants de Séléka, pour qu’ils soient à l’aise. Malheureusement ce pactole a été subtilisé par ces éléments incontrôlés pour annexer d’autres villes et villages de la République Centrafricaine en dépit des accords de cessez-le- feu signé le 11 janvier 2013 à Libreville.



La  violation fréquente de l’accord  de cessez-le-feu démontre à suffisance que les rebelles ne respectent plus leurs représentants qui sont dans le Gouvernement d’Union Nationale (GUN). Ceux qui s’arrogent  la paternité d’être les géniteurs de Séléka en disant  toujours « Mes hommes…Mes hommes… »
 
Devraient inexorablement hurler leur indignation devant des comportements exécrables de cette dimension. Cela démontre la preuve de leur incurie politique qu’ils n’ont aucune autorité à instaurer.
 
Selon les informations parvenues au niveau de notre rédaction ces rebelles de la coalition séléka continuent d’enrôler des enfants soldats. Cet acte est Condamnable et relève  d’une procédure ONUSIENNE en matière de répression  de viol et esclavage sexuel.  Pour le moment plus de cinquante filles sont enceintes de deux mois dans les villages Aladji,  Gbadja et Wangué dans la localité de Damara.
 
La question est de savoir si ces gens partagent les valeurs traditionnelles encrées dans nos mœurs et coutumes en Afrique Centrale.
 
Signalons que la force restera toujours à la loi ; la Cour Pénale Internationale aura à se prononcer un jour sur le cas des auteurs de ces exactions qui sèment un spectacle  de  désolation au sein de nombreuses familles centrafricaines. Que le bon Dieu en ce temps de carême les bénisse.

Jeudi 14 Mars 2013
Alain Bertrand Kogalama
Dans la même rubrique :