Le vaccin contre la pneumonie sera introduit en RCA dès le 1er juillet prochain

Bangui, 23 juin 2011 (ACAP) - Dr Prisca Bossokpi a annoncé que le vaccin contre la pneumonie sera introduit à compter du 1er juillet prochain dans le Programme Elargi de Vaccination (PEV) dans toutes les formations sanitaires de la République Centrafricaine lors d’une séance d’information organisée à l’intention des professionnels des médias dans la salle de conférence du PEV mercredi 22 juin 2011 à Bangui.



L’objectif de cette séance d’information est d’amener les professionnels des médias à susciter l’adhésion des parents à ce programme du gouvernement visant à administrer par piqûre dans la cuisse gauche de tous les enfants de moins d’un an trois doses consécutives du vaccin contre le pneumocoque.

Dr Prisca Bossokpi, lors de sa communication sur l’introduction du vaccin contre la pneumonie, a fait savoir que ce programme « est une réponse du gouvernement visant à réduire de 2/3 la mortalité infantile, conformément à l’objectif 4 des Objectifs du Millénaire pour le Développement ».
Par rapport à la pneumonie, l’oratrice a déclaré qu’elle provient du « pneumocoque, un microbe qui vit dans les voies respiratoires de l’homme et qui est responsable de la pneumonie, de la méningite, des infections du sang et/ou des oreilles. Généralement, ces infections conduisent à la mort, à commencer par la fièvre, la toux, les difficultés respiratoires, la perte de l’appétit, le vomissement, les convulsions ».

Devant l’infection due au pneumocoque, Dr Bossokpi reste optimiste. « Il suffit d’éviter les gouttelettes de la salive provenant de la toux ou de l’éternuement, le froid, la chaleur, la poussière, etc. », a-t-elle prévenu, surtout que les infections sont de plus en plus résistantes aux antibiotiques. D’où la solution du vaccin pour immuniser les enfants de moins de cinq ans.
L’administration du vaccin contre le pneumocoque ne présente que des effets passagers, selon les conseils du Dr Bossokpi.

Les vaccins contre le pneumocoque sont coûteux mais ils sont subventionnés par les partenaires de la République Centrafricaine. Partant, leur administration est gratuite.



Vendredi 24 Juin 2011
Alain-Patrick MAMADOU / ACAP
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