
Philomène Dounda, préfet de la Mambéré-Kadéï
« D’une manière générale, la question de la sécurité ne se pose pas mais c’est seulement à Gamboula qu’il y a l’insécurité à cause de l’incursion des rebelles », a indiqué Philomène Dounda, dans un entretien à l’Agence Centrafricaine Presse, le 22 novembre 2018.
C'est pourquoi les Forces de sécurité intérieures, les forces armées centrafricaines et les forces onusiennes de la MINUSCA sont en train de mettre en place une feuille de route pour ramener la paix à Gamboula, a-t-elle précisé.
D'où son appel au gouvernement, invité à "renforcer les Forces armées centrafricaines et de mettre en œuvre toutes les possibilités pour éradiquer le mal qui gangrène la sous-préfecture de Gamboula."
Pour le chef de Bureau de la Minusca, M. Pericles Gasparini Awes, la zone de couloir de transhumance qui passe par Gamboula, Amada Gaza, Noufou et Dilapoko est une zone où on trouve des animaux de pâturages et " il y a des actions prises par des voleurs de bétails, ce qui génère une situation de sécurité difficile parce que c’est une zone très large".
« Là se trouvent les groupes rebelles dénommés "SIRIRI" qui prétendent aider les éleveurs mais en fait, ce sont des voleurs qui tabassent les éleveurs, torturent les gens. Donc cette situation pose la question de restauration de l’autorité de l’Etat », a-t-il souligné, ajoutant qu'un effort doit être fait avec les sous-préfets et les maires pour faire revenir l’autorité de l’Etat.
Comme contribution de la MINUSCA, il a annoncé une aide à la reconstruction des postes avancés des Forces de sécurité intérieure à Amada Gaza, à Bambia et à Delapoko à côté des postes de la MINUSCA ainsi qu'une planification de la communication radio, la construction de huit ponts et la reconstruction de la gendarmerie et de la police.
Cela devrait permettre, selon lui « une patrouille mixte pour essayer de mettre fin à cette situation qui déstabilise une partie de la préfecture à cause des groupes armés qui viennent d’autres endroits ».
« la MINUSCA, ne peut gérer seule mais avec le gouvernement ou les autorités, notamment la police, la gendarmerie et les forces armées centrafricaines pour donner plus d’assistance et mettre en place une plateforme avec le procureur de la République pour permettre aux autorités de parler directement avec les concernés afin de mener des investigations avec la police pour passer au plus important, c'est-à-dire la sécurisation du pays », a-t-il expliqué.
Ces efforts, a-t-il précisé, répondent à la feuille de route en trois axes qui sont le renforcement de la coordination entre toutes les institutions intervenant dans le domaine de la sécurité afin d’éradiquer la présence des groupes armés, la prévention et la réduction des tensions à caractère communautaire afin de réduire la criminalité et de contribuer à la consolidation de la cohésion sociale et le renforcement de la collaboration et le partenariat entre les acteurs et la MINUSCA.
« Vous n’êtes pas seuls ,mais il faut que tout le monde s’y mettent. Ce n’est pas la communauté internationale, c’est aussi les différentes couches du gouvernement, la société civile, la plateforme des religieux », a conclu le chef de bureau de la MINUSCA.
C'est pourquoi les Forces de sécurité intérieures, les forces armées centrafricaines et les forces onusiennes de la MINUSCA sont en train de mettre en place une feuille de route pour ramener la paix à Gamboula, a-t-elle précisé.
D'où son appel au gouvernement, invité à "renforcer les Forces armées centrafricaines et de mettre en œuvre toutes les possibilités pour éradiquer le mal qui gangrène la sous-préfecture de Gamboula."
Pour le chef de Bureau de la Minusca, M. Pericles Gasparini Awes, la zone de couloir de transhumance qui passe par Gamboula, Amada Gaza, Noufou et Dilapoko est une zone où on trouve des animaux de pâturages et " il y a des actions prises par des voleurs de bétails, ce qui génère une situation de sécurité difficile parce que c’est une zone très large".
« Là se trouvent les groupes rebelles dénommés "SIRIRI" qui prétendent aider les éleveurs mais en fait, ce sont des voleurs qui tabassent les éleveurs, torturent les gens. Donc cette situation pose la question de restauration de l’autorité de l’Etat », a-t-il souligné, ajoutant qu'un effort doit être fait avec les sous-préfets et les maires pour faire revenir l’autorité de l’Etat.
Comme contribution de la MINUSCA, il a annoncé une aide à la reconstruction des postes avancés des Forces de sécurité intérieure à Amada Gaza, à Bambia et à Delapoko à côté des postes de la MINUSCA ainsi qu'une planification de la communication radio, la construction de huit ponts et la reconstruction de la gendarmerie et de la police.
Cela devrait permettre, selon lui « une patrouille mixte pour essayer de mettre fin à cette situation qui déstabilise une partie de la préfecture à cause des groupes armés qui viennent d’autres endroits ».
« la MINUSCA, ne peut gérer seule mais avec le gouvernement ou les autorités, notamment la police, la gendarmerie et les forces armées centrafricaines pour donner plus d’assistance et mettre en place une plateforme avec le procureur de la République pour permettre aux autorités de parler directement avec les concernés afin de mener des investigations avec la police pour passer au plus important, c'est-à-dire la sécurisation du pays », a-t-il expliqué.
Ces efforts, a-t-il précisé, répondent à la feuille de route en trois axes qui sont le renforcement de la coordination entre toutes les institutions intervenant dans le domaine de la sécurité afin d’éradiquer la présence des groupes armés, la prévention et la réduction des tensions à caractère communautaire afin de réduire la criminalité et de contribuer à la consolidation de la cohésion sociale et le renforcement de la collaboration et le partenariat entre les acteurs et la MINUSCA.
« Vous n’êtes pas seuls ,mais il faut que tout le monde s’y mettent. Ce n’est pas la communauté internationale, c’est aussi les différentes couches du gouvernement, la société civile, la plateforme des religieux », a conclu le chef de bureau de la MINUSCA.