Le mémorandum met en évidence les conditions de vie des Journalistes centrafricains et leurs conditions de travail très pénibles.
Le président de l’UJCA, Maka-Gbossokoto, a invité le gouvernement à faire des efforts pour doter les Journalistes de la presse publique d'un statut particulier et ceux du secteur privé d'une convention collective, « Ce qui va permettre aux professionnels des média centrafricains de bien accomplir leur fonction », a-t-il expliqué.
Il a souhaité que La Radio Centrafrique et la Télé Centrafrique soient dotées de moyens logistiques et roulants, et que Radio Centrafrique soit équipée d'un émetteur à ondes courtes afin de couvrir toute l’étendue du territoire national.
Le président de l’UJCA a également souhaité que « l’Agence Centrafrique Presse (ACAP) soit opérationnelle, avec des correspondants dans toutes les préfectures de la République Centrafricaine ».
Maka Gbossokoto a demandé au Haut Conseil de la Communication (HCC) de verser les 15 % de la redevance audiovisuelle au ministère et au fonds d’appui aux média, ce qui permettrait de régler certains problèmes.
Le président de l’Union des Journalistes de Centrafrique a exhorté le gouvernement centrafricain à revoir en hausse le budget alloué aux média centrafricains.