
Selon la candidate de la série A4 du lycée des Martyrs, la scène ne devrait pas être un drame.
« L’explosion du transformateur électrique de la société d’Energie Centrafricaine(ENERCA) même s’elle a fait d’énormes bruits, celle-ci est loin des bâtiments où nous y sommes pour les différentes épreuves du baccalauréat, ni était la peur de certains candidats, les épreuves allaient bien se dérouler » a-t-elle poursuivi.
La peur a pris la majorité des candidats, certains crient « fuyons le plus vite, ça va s’aggraver, les bâtiments vont s’écrouler, laissez-moi passer, dégagez le passage », et je me suis mêlée aux fuyants et soudain, je me retrouve par terre sous les pieds impitoyables des autres collègues raconte Laurène Bokendjou.
« Ala ayékè fa mbi, ala ayèkè do mbi ééh (vous allez me tuer, vous me piétinez) » raconte-t-elle avec larme aux yeux après avoir frôlé la mort sous les pieds et poids des autres candidats.
Je me suis stabilisée un moment donné à l’écart de la foule qui s’empressait et s’embourbait au grand portail de la sortie, ce temps m’a permis de reprendre la conscience et de reprendre la force avant d’emboiter le pas aux autres a-t-elle dit.
« Je sors finalement en me faufilant parmi la foule, à ma grande surprise, je vois des conducteurs des taxi-motos devant le grand portail en train d’embarquer des blessés et des inconscients pour des destinations que j’ignorais jusque-là » a-t-elle précisé.
Boitant un peu, avec des plaies au niveau du genou, l’un des conducteurs des taxi-motos nous embarque avec une collègue que j’ai retrouvée dehors parmi la foule, nous arrivâmes quelques minutes plus tard à Lakouanga dans le 2ème arrondissement de Bangui où se situent nos domiciles respectifs a poursuivi Laurène Bokendjou.
« Ma mère, entre temps, cherchait à me joindre sur mon téléphone en vain, je n’avais plus mon téléphone sur moi, à la maison, on l’appelle, elle me retrouve et nous allâmes au dispensaire de Lakouanga (Centre de santé urbain de Lakouanga) où j’étais pris en charge gratuitement » raconte-t-elle à la fin de l’entretien que la rédaction lui a accordée.
Dans la foulé des évènements, à la suite des différentes descentes des plus hautes autorités éducatives et policières, une déclaration tombe annonçant le report des examens du baccalauréat en ce qui concerne les deux centres du lycée Barthelemy Boganda où le drame s’est produit.
« Les candidats des centres d’Examens n°1 et 2 du baccalauréat, session de juin 2025 du lycée Barthelemy Boganda passeront les restes de leurs épreuves ultérieurement suite à l’incident qui s’est produit dans lesdits centres » est l’extrait de la déclaration du ministre d'État en charge de l'Éducation Nationale Aurélien-Simplice Kongbelet-Zingas le mercredi 25 juin dernier.
D’après les informations recueillies par la Rédaction, le fait remonte ce mercredi aux environs de 9 heures, l’heure pendant laquelle une équipe des électriciens de l’ENERCA sont arrivés dans l’enceinte du lycée Barthelemy Boganda pour dépanner un transformateur en repos depuis quelques jours.
En se basant sur les témoignages recueillis sur place, il ressort qu’après ce dépannage et dès la reprise de l’électricité dans la zone, le transformateur n’a pas supporté la tension et s’est explosé brutalement avec des bruits qui ont fait échos d’une bombe en créant ainsi des paniques générales parmi les candidats.
Faut-il le souligner, ce drame du lycée Barthelemy Boganda a fait plusieurs morts et blessés parmi les candidats au baccalauréats de session de juin 2025, le bilan de cette tragédie sera connu qu’à la suite d’une enquête qui est déjà en cours même si certaines personnes impliquées sont déjà aux arrêts dans les locaux de la police judiciaire.
« L’explosion du transformateur électrique de la société d’Energie Centrafricaine(ENERCA) même s’elle a fait d’énormes bruits, celle-ci est loin des bâtiments où nous y sommes pour les différentes épreuves du baccalauréat, ni était la peur de certains candidats, les épreuves allaient bien se dérouler » a-t-elle poursuivi.
La peur a pris la majorité des candidats, certains crient « fuyons le plus vite, ça va s’aggraver, les bâtiments vont s’écrouler, laissez-moi passer, dégagez le passage », et je me suis mêlée aux fuyants et soudain, je me retrouve par terre sous les pieds impitoyables des autres collègues raconte Laurène Bokendjou.
« Ala ayékè fa mbi, ala ayèkè do mbi ééh (vous allez me tuer, vous me piétinez) » raconte-t-elle avec larme aux yeux après avoir frôlé la mort sous les pieds et poids des autres candidats.
Je me suis stabilisée un moment donné à l’écart de la foule qui s’empressait et s’embourbait au grand portail de la sortie, ce temps m’a permis de reprendre la conscience et de reprendre la force avant d’emboiter le pas aux autres a-t-elle dit.
« Je sors finalement en me faufilant parmi la foule, à ma grande surprise, je vois des conducteurs des taxi-motos devant le grand portail en train d’embarquer des blessés et des inconscients pour des destinations que j’ignorais jusque-là » a-t-elle précisé.
Boitant un peu, avec des plaies au niveau du genou, l’un des conducteurs des taxi-motos nous embarque avec une collègue que j’ai retrouvée dehors parmi la foule, nous arrivâmes quelques minutes plus tard à Lakouanga dans le 2ème arrondissement de Bangui où se situent nos domiciles respectifs a poursuivi Laurène Bokendjou.
« Ma mère, entre temps, cherchait à me joindre sur mon téléphone en vain, je n’avais plus mon téléphone sur moi, à la maison, on l’appelle, elle me retrouve et nous allâmes au dispensaire de Lakouanga (Centre de santé urbain de Lakouanga) où j’étais pris en charge gratuitement » raconte-t-elle à la fin de l’entretien que la rédaction lui a accordée.
Dans la foulé des évènements, à la suite des différentes descentes des plus hautes autorités éducatives et policières, une déclaration tombe annonçant le report des examens du baccalauréat en ce qui concerne les deux centres du lycée Barthelemy Boganda où le drame s’est produit.
« Les candidats des centres d’Examens n°1 et 2 du baccalauréat, session de juin 2025 du lycée Barthelemy Boganda passeront les restes de leurs épreuves ultérieurement suite à l’incident qui s’est produit dans lesdits centres » est l’extrait de la déclaration du ministre d'État en charge de l'Éducation Nationale Aurélien-Simplice Kongbelet-Zingas le mercredi 25 juin dernier.
D’après les informations recueillies par la Rédaction, le fait remonte ce mercredi aux environs de 9 heures, l’heure pendant laquelle une équipe des électriciens de l’ENERCA sont arrivés dans l’enceinte du lycée Barthelemy Boganda pour dépanner un transformateur en repos depuis quelques jours.
En se basant sur les témoignages recueillis sur place, il ressort qu’après ce dépannage et dès la reprise de l’électricité dans la zone, le transformateur n’a pas supporté la tension et s’est explosé brutalement avec des bruits qui ont fait échos d’une bombe en créant ainsi des paniques générales parmi les candidats.
Faut-il le souligner, ce drame du lycée Barthelemy Boganda a fait plusieurs morts et blessés parmi les candidats au baccalauréats de session de juin 2025, le bilan de cette tragédie sera connu qu’à la suite d’une enquête qui est déjà en cours même si certaines personnes impliquées sont déjà aux arrêts dans les locaux de la police judiciaire.