Le comité consultatif et de suivi du programme national de désarmement (DDRR) adopte son plan d'action pour 2018

Bangui, 8 mars (ACAP) - Les membres du comité consultatif de suivi du programme nationale de Désarmement, démobilisation, réintégration et rapatriement (PNDDRR), issus de l'administration générale, de la société civile et des groupes armés, ont adopté avec amendements, mercredi 7 mars 2018 à Bangui, le rapport de leur 13ème session.



Une vue des participants à la session
Une vue des participants à la session
Le but de cette session est d'évaluer les actions menées l'année dernière et examiner le plan d'action pour l'année en cours.
 
Cette session s'est articulée autour de l'examen du rapport de la 12ème session, le bilan des activités en 2017, les grands axes pour l'année 2018, des commentaires sur la situation sécuritaire et les divers.
 
Dans une interview accordée à la presse, le Col. Bienvenu Sélésson, président du comité consultatif de suivi, a déclaré que le bilan de l'année écoulée est satisfaisant, en dépit de quelques imperfections.
 
Pour lui, le grand succès de cette séquence a été le projet pilote DDRR lancé en août dernier par le président Faustin-Archange Touadéra qui a abouti à la démobilisation de quelques combattants et à l'incorporation de certains d'entre eux dans l'armée.
 
Les fonds destinés à la mise en œuvre du DDRR sont disponibles, a-t-il indiqué, précisant qu'Il suffit que les groupes armés cessent les hostilités pour le lancement de ce programme 'lourd' devant impacter sur le retour de la sécurité et la restauration de l'autorité de l'Etat, histoire de dénoncer l'opposition de certains groupes armés à l'installation des préfets et juges dans certaines localités.
 
Une fois le DDRR lancé, tous les groupes armés sont appelés à disparaître, se référant à l'accord signé entre les groupes armés et le gouvernement lors du forum de Bangui, a-t-il souligné de façon catégorique.
 
Dans le souci d'atteindre les objectifs assignés au comité consultatif, le Lieutenant-colonel Sélésson a préconisé l'intensification de la sensibilisation, tant des groupes armés que des communautés. D'où la suggestion d'une contribution sans hypocrisie de toutes les entités à l'accélération du retour de la paix. 

Jeudi 8 Mars 2018
Alain-Patrick Mamadou / ACAP