
« en aucun cas, la France ne peut songer à accorder un soutien quel qu’il soit à des gens qui travaillent contre la paix », a déclaré l'Ambassadeur Christian Bader, au sortir de l'audience avec le Président Faustin Archange Touadéra.
Il a saisi l'occasion pour démentir les allégations faisant état de la présence de son pays derrière les manœuvres visant à déstabiliser le pouvoir en place à Bangui.
Le Général de De Klersabieck a quant à lui réfuté les déclarations laissant entendre que la France apporterait un soutien aux terroristes du PK5 et aux rebelles de la Séléka et a réaffirmé l'hostilité de l’Armée française à ceux qui veulent s’attaquer aux forces régaliennes de défense et de sécurité.
Dans un communiqué daté de ce 14 mai, le ministère français de l’Europe et des Affaires étrangères "appelle l'ensemble des groupes armés à déposer les armes et à s'engager sans délai et sans condition dans le processus de paix".
"La France réitère son soutien au président Touadera et aux autorités centrafricaines, appuyés par la MINUSCA, dans leurs efforts pour rétablir la sécurité et l'autorité de l'Etat sur tout le territoire. Elle encourage la MINUSCA à poursuivre la mise en œuvre robuste de son mandat, notamment pour s'opposer à toute tentative d'infiltration de groupes armés en direction de la capitale", peut-on également lire dans le communiqué.
Il convient de rappeler que suite à une opération conjointe de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations-Unies pour la stabilisation en République Centrafricaine (MINUSCA) et des forces de sécurité intérieures pour neutraliser des bandes armées opérant dans l'agglomération du Kilomètre 5, à Bangui, des groupes armés rassemblés à Kaga-Bandoro (342 km au nord de Bangui) menacent de marcher sur la capitale centrafricaine.
Afin de dissuader ces groupes armés, "deux avions de chasse français ont survolé dimanche Kaga Bandoro", à la demande de la MINUSCA, a indiqué, lundi 14 mai, le porte-parole des armées françaises.