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AGENCE CENTRAFRICAINE DE PRESSE
 
     

Le Président Touadéra défend son bilan à mi-mandat face à la presse

Bangui, 30 mars (ACAP)- Le président de la République, Faustin-Archange Touadéra, a saisi l'occasion d'une interview, vendredi 30 mars au palais présidentiel, à Bangui, pour s'expliquer sur le bilan de ses deux années d'exercice.



Répondant aux questions d'Hubert-Marie Djamany et Kévin Dimitri Yalangba, Faustin Archange Touadéra est longuement revenu sur la question de la paix et de la sécurité.
 
"Ce qui nous manque aujourd'hui, principalement, c'est la paix. La priorité, c'est d'abord de retirer les armes des mains de ceux qui ne devraient pas les porter", ajoutant que le désarmement doit s'accompagner de la reconstruction de l'armée afin de disposer d'une "armée véritablement républicaine".
 
Le chef de l'Etat s'est réjoui de ce que 101 ex-éléments des groupes armés fassent aujourd'hui partie des Forces armées centrafricaines (FACA), dans le cadre du programme pilote de désarmement, ce qui est de nature à rassurer les groupes armés et les partenaires.
 
Faustin Archange Touadéra s'est également expliqué sur l'aide de la Fédération de Russie à l'armée centrafricaine, soulignant que "c'est au Conseil de sécurité que la Fédération de Russie a accepté de nous donner gratuitement les armes".
 
"Tous nos partenaires ici ont participé, nous ont aidés justement à ce que le Conseil de sécurité puisse donner son aval. La préparation de la requête que la République Centrafricaine devait déposer au Comité de sanction a été faite par nos experts aux côtés de qui y avait les gens de l'EUTM, de l'UMAC, de l'Ambassade de France".
 
Le chef de l'Etat a toutefois renouvelé son offre de dialogue avec les groupes armés, estimant que ce sont des compatriotes qui se sont trompés et qui doivent revenir sur le droit chemin.
 
"Moi, je veux la réconciliation. Je veux que les Centrafricains se réconcilient. Je ne veux pas faire la guerre. Je tends la main à mes compatriotes. Qu'ils comprennent que le temps de la guerre est terminé", a-t-il martelé, soulignant que "la violence légitime revient à l'Etat". de ces derniers.
 
Et pour convaincre les groupes armés de baisser les armes, Faustin Archange Touadéra dit compter sur le panel de l'Union Africaine, qui entreprend actuellement des consultations en vue de recenser les revendications. "Je pense qu'à l'issue de cela, on peut trouver une solution, a-t-il conclu sur ce sujet.
 
Considérant que l'impatience exprimée ici ou là au sujet de son bilan vient du fait que les Centrafricains veulent le changement et tout de suite, il a défendu l'action du gouvernement, qui a fait beaucoup de choses, bien que le défi soit énorme.
 
Il a en conséquence indiqué que le message à faire passer à ses concitoyens, c’est de les mobiliser à se lever comme un seul homme pour qu’ensemble on puisse reconstruire le pays et ce grâce au plan de relèvement et de consolidation de la paix en Centrafrique (RCPCA).
 
Il convient de préciser que l'entretien du chef de l'Etat avec les journalistes s'est déroulé en présence des présidents des institutions de la République, des membres du gouvernement et du corps diplomatique, après la projection d'un film documentaire résumant les actions menées par le chef de l'Etat et son gouvernement depuis leur installation en mars et avril 2016.
 

 
 
 


 

Vendredi 30 Mars 2018
Acap Rédaction

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