Le Premier-ministre Simplice Mathieu Sarandji à la tribune de l'Assemblée nationale, mercredi 25 avril 2018
Répondant en sango (langue nationale) aux questions des députés, Simplice-Mathieu Sarandji a d'abord appelé tous ses compatriotes à s'unir au gouvernement pour écarter le danger que constituent les groupes armés, expliquant que ces derniers " ne portent pas préjudice au seul gouvernement".
Interrogé sur les dispositions prises pour chasser les groupes armés réunis dans la ville de Kaga Bandoro, le chef du gouvernement s'est gardé de toute annonce, expliquant que cela revenait aux experts en matière de sécurité.
A un député qui demandait pourquoi le gouvernement ne convoquerait pas les ambassadeurs des pays qui soutiennent les groupes armés pour exprimer officiellement ses protestations, il a opposé la charge de la preuve, précisant qu'une telle démarche n'était envisageable que si des preuves étaient disponibles.
Sur l'utilité de l'ouverture du gouvernement à des représentants de l'ex-coalition rebelle Séléka, le Premier-ministre a indiqué s'interdire de porter de jugement de valeur sur les individus et avoir composé son équipe dans le seul souci de respecter l'équilibre régional.
L'interpellation du gouvernement intervient 3 jours après une intervention de la Force de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations-Unies pour la stabilisation en République Centrafricaine (MINUSCA) pour neutraliser un groupe armé à Nassolé (670 km à l'ouest de Bangui).
Interrogé sur les dispositions prises pour chasser les groupes armés réunis dans la ville de Kaga Bandoro, le chef du gouvernement s'est gardé de toute annonce, expliquant que cela revenait aux experts en matière de sécurité.
A un député qui demandait pourquoi le gouvernement ne convoquerait pas les ambassadeurs des pays qui soutiennent les groupes armés pour exprimer officiellement ses protestations, il a opposé la charge de la preuve, précisant qu'une telle démarche n'était envisageable que si des preuves étaient disponibles.
Sur l'utilité de l'ouverture du gouvernement à des représentants de l'ex-coalition rebelle Séléka, le Premier-ministre a indiqué s'interdire de porter de jugement de valeur sur les individus et avoir composé son équipe dans le seul souci de respecter l'équilibre régional.
L'interpellation du gouvernement intervient 3 jours après une intervention de la Force de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations-Unies pour la stabilisation en République Centrafricaine (MINUSCA) pour neutraliser un groupe armé à Nassolé (670 km à l'ouest de Bangui).