Le Premier ministre André Nzapayéké condamne le lynchage d’un militaire par d’autres surexcités

Bangui, 10 février (ACAP) - Le Premier ministre André Nzapayéké a vigoureusement dénoncé le lynchage d’un militaires prétendument taxé de Séléka par d’autres militaires à l’Ecole nationale d’Administration et de Magistrature, lors d’une déclaration à la nation, vendredi 7 février 2014, à Bangui.



Cette déclaration avait pour objectif de désapprouver officiellement le comportement des militaires surexcités, lesquels ont lynché un des leurs jeudi 6 février 2014 au moment même où le Chef de l’Etat de la Transition, Mme Catherine Samba Panza était allée leur rendre visite.
 
Le Premier ministre a annoncé les couleurs : lors du conseil des ministres du jeudi 6 février, ce lynchage a été largement discuté et mandat a été donné aux ministres de la Justice, de la Sécurité publique et de la Défense, « de traquer les auteurs de cet acte ignoble, car ils ont agi à visage découvert, devant les caméras, donc, ils sont facilement identifiables ».
 
André Nzapayéké a regretté que le lynchage de ce militaire, par d’autres, « a porté un coup dur aux efforts du gouvernement, que cela a porté un coup dur à l’image et à l’honneur de l’armée, portant garante de l’unité nationale et de la protection des biens et des personnes ». 

Lundi 10 Février 2014
Alain-Patrick MAMADOU / ACAP
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