Le Premier Ministre Sarandji installe les membres de la Commission des droits de l’homme et des libertés fondamentales

Bangui, 23 oct. (ACAP) - Le Premier-ministre, Simplice-Mathieu Sarandji, a présidé, lundi 23 octobre 2017 à Bangui, la cérémonie d’installation des membres de la Commission nationale des droits de l’homme et des libertés fondamentales (CNDHLF), en présence des représentants des institutions de la République et des diplomates accrédités en Centrafrique.



Photo de famille avec le Premier ministre Sarandji
Les membres de la CNDHLF ont pour mission d’enquêter sur les cas de violation des droits de l’homme en République Centrafricaine depuis 2003 jusqu’à ce jour.
 
Simplice-Mathieu Sarandji a expliqué que le gouvernement a placé au centre de ses préoccupations et des actions politiques à mener la question du respect, de la protection et de la promotion des droits de l’homme.
 
Il a félicité les membres de la Commission et les a exhortés à avoir à l’esprit les fructueux échanges eus avec les experts pour mieux affronter les défis liés à leur mission, notamment le montage institutionnel, la mise en place des antennes régionales etc.
 
Il a souligné que la tâche qui les attend est immense et exaltante dans le contexte où les questions liées aux violations des droits de l’homme se posent avec acuité.
 
« Les populations centrafricaines ont soif de la justice et attendent de vous d’être formées, informées, éduquées, conscientisées sur leurs droits, leurs devoirs et sur la paix », a-t-il poursuivi.
 
Le Chef du gouvernement a, au nom du président de la République, remercié la MINUSCA et l’Union Africaine qui ont appuyé la mise en place de cette Commission nationale des droits de l’homme et des libertés fondamentales.
 
Le Directeur de la division des droits de l’homme au sein de la MINUSCA et représentant du Haut-Commissariat des Nations-Unies aux droits de l’homme, Moussa Gassama, a, quant à lui, présenté les contextes de la mise en place de cette Commission nationale des droits de l’homme et des libertés fondamentales.
 
Il a noté que grâce à l’installation des membres de la CNDHLF, les victimes des violations des droits de l’homme en République Centrafricaine peuvent désormais compter sur eux pour mettre fin à leurs souffrances quotidiennes.
 
Il a exprimé l’engagement des Nations-Unies à continuer d'appuyer cette Commission nationale des droits de l’homme et des libertés fondamentales dont les conclusions des travaux seront très utiles pour la Cour Pénale Spéciale.
 
Il convient de rappeler que la loi 91.003 du 15 septembre 1991, modifiée en 1996 et 2010, n’a pu être fonctionnelle à cause des crises à répétition qu’a connues le pays. 

Lundi 23 Octobre 2017
Etienne Vikoma/ACAP
Dans la même rubrique :