Le Ministre Armel Ningatoloum-Sayo fait la promotion du projet de 10.000 logements sociaux

Bangui, 13 janv. (ACAP) - Le Ministre de l’Habitat et du Logement, Armel Ningatoloum-Sayo, a invité ses concitoyens à souscrire au projet des 10.000 logements, au cours de la communication radiotélévisée des membres du gouvernement de transition, vendredi 8 janvier 2016 à Bangui.



L’objectif de la communication gouvernementale est de permettre à chaque membre du gouvernement de faire le bilan des activités menées durant cette transition qui tire à sa fin.
 
Avant que ce projet devienne viable, le Ministre Sayo a fait savoir qu’à l’heure actuelle, l’accent est mis sur la phase de terrassement qui est en passe d’être achevée.
 
Le projet des 10.000 logements sociaux, d’après le Ministre de l’Habitat et du Logement, est une réponse aux besoins exprimés dans ce domaine par les Centrafricains, tant à Bangui que dans les villes de l’intérieure du pays, besoin avoisinant 150.000 demandes.
 
En plus du projet des 10.000 logements sociaux, Ningatouloum Sayo a fait allusion au projet « Selon moyen » initié par La Centrafricaine des Constructions (CPC), assisté par le gouvernement de la République Centrafricaine.
 
D’autres points abordés par le Ministre Sayo ont concerné les bâtiments et logements administratifs vandalisés durant la crise politico-militaire qui a secoué la République Centrafricaine. Il a fait savoir que quelques-uns ont été réhabilités en vue d’accueillir la réhabilitation de l’administration et le redéploiement du personnel de l’Etat, même en provinces.
 
Le membre du gouvernement a déploré le fait que des particuliers ainsi que des opérateurs économiques privés ont contracté des engagements d’acquisition de ces édifices mais ne se sont pas encore acquitter de leurs engagements. Il s’est rendu copte des différentes situations à la suite d’un audit du parc immobilier de l’Etat qu’il avait commandité.
 
Il est utile de signaler que depuis l’accession de la République Centrafricaine à l’indépendance, le 13 août 1960, jusqu’à ce jour, seulement 2000 logements administratifs ont été disponibles, car les investissements lourds à consentir ont fait défaut. En dépit de cette situation, les différentes crises ont contribuée de manière drastique à réduire le nombre des édifices publics.
 
 

Mercredi 13 Janvier 2016
Etienne VIKOMA/ACAP
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