Le Directeur général Bruno Gréla-M’Poko réfute les accusations de malversation portées contre lui

Bangui 4 Août (ACAP)- Le Directeur général de la Société Centrafricaine de Télécommunication (SOCATEL), Bruno Gréla-M’Poko, a animé vendredi 4 août 2017 à Bangui, une conférence de presse sur les accusations de malversation dont sa gestion de la société fait l'objet.



Le but de cette conférence est de faire le bilan de sa gestion depuis qu’il a été nommé directeur général  en octobre 2015 à la tête de la SOCATEL et également donner des éclaircissements par rapport à la grève du personnel de ladite société qui a accusé plus de trois années d’arriérés de salaires.
 
La SOCATEL, naguère fleuron de l’économie centrafricaine, s’est retrouvé comme une coquille vide, mais « grâce aux concours de certains compatriotes, elle tend vers le redécollage et c’est là le défi qui attend d’être relevé »,a-t-il expliqué,   déplorant le fait que le personnel de la SOCATEL n’ait  pas reconnu les efforts faits pour redresser ladite société et l’aient considéré comme l’homme par qui sont venus tous les malheurs de la société.
 
Il a déclaré que les manipulateurs de cette grève ne sont autres que les ingénieurs travaillant  à la SOCATEL qui veulent  faire obstacle au bon fonctionnement de la dite société, rappelant pour mémoire qu'à sa prise de fonction, il n’a trouvé  qu’une somme de 29.000f cfa  dans la caisse.
 
Selon lui, ce sont les travaux  de réhabilitation de l’immeuble de la SOCATEL Bangui- SICA  qui sont  à l’origine de ses accusations de détournement de fonds à son endroit, alors que le montant destiné à la  peinture de cet immeuble est de 9.000.000 f CFA.
 
Il a annoncé qu’à la SOCATEL il y aura prochainement le lancement du réseau mobile de  cette entreprise qui sera opérationnel à Bangui et dans l’arrière-pays, ce qui permettra à la population de se connecter. 
 
Principal opérateur de téléphonie fixe de la République Centrafricaine la Société Centrafricaine des Télécommunications(SOCATEL) a été créée en 1990 par la fusion de la Direction Générale des Télécommunications (DGT) et de la Société Centrafricaine des Télécommunications Internationales (SOCATI).

Après le retrait, en 2005, de France Cables & Radio qui détenait 40% du capital, elle devient une société anonyme détenue à 100 % par l’État centrafricain qui peine à la soutenir.

Elle doit aujourd'hui à quatre banques opérant en République Centrafricaine quelque 450 millions F CFA de dettes, selon des sources dignes de foi.
 
 
 
 
 

Lundi 7 Aout 2017
Jonas Bissanguim /ACAP
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