La mission européenne de formation des militaires centrafricains change d’équipe

Bangui, 11 jan. (ACAP) - Le général Herminio Maio, commandant des forces de l’Union européenne en charge de la formation des militaires centrafricains (EUTM-RCA), accompagné du général Henri Wanzet Linguissara, ministre de la sécurité publique, a accueilli, mercredi 9 janvier 2019 à Bangui, la nouvelle équipe des militaires sous son commandement.



Le général Herminio Maio, lors de la cérémonie de passation
Le général Herminio Maio, lors de la cérémonie de passation
L’objectif de cette cérémonie est, pour le général Maio, de prendre contact directement avec les nouveaux instructeurs militaires placés sous son commandement.
 
Dans ses propos, le commandant de l'EUTM-RCA a signalé que les Forces armées centrafricaines (FACA) comptent désormais plus de 3.400 hommes déjà entraînés par la mission européenne répartis au sein des bataillons opérationnels et des unités constituées.
 
Les formations sont axées sur la tactique, le secourisme, le combat et le Droit international humanitaire (DIH), sans compter des stages de leadership, de logistique, de finances, de transmission, de renseignement
 et de bureautique, a-t-il spécifié, ajoutant que la mission a également étendu sa zone d’action dans la ville de Bouar (ouest).
 
Evoquant le nouveau mandat de l’EUTM-RCA, il a fait savoir que désormais celle-ci appuiera les forces de sécurité intérieure (policiers et gendarmes) en matière de conseil visant la restauration de l’autorité de l’Etat et la montée en puissance du bataillon du génie militaire concernant notamment les réalisations au bénéfice des populations.
 
Il a enfin déclaré que l’EUTM-RCA accompagnera l’instruction des nouvelles recrues dans l’armée nationale, aux côtés des instructeurs militaires centrafricains, sous-entendant l’appui de l’Union européenne à la reconstruction des forces armées centrafricaines.

Né des cendres de l’EUFOR-RCA et de l’EUMAM, l’EUTM-RCA a vu le jour en 2016 afin de dispenser une formation opérationnelle aux FACA suite au renversement du président élu François Bozizé par la coalition rebelle dénommée Séléka en mars 2013.

 

Vendredi 11 Janvier 2019
Franck Gonidé/ACAP