Il s’agit, avec cette réunion, de relancer les actions de coopération avec chacun des pays et institutions représentés par les ambassadeurs, chargés d’affaires et consuls honoraires à travers une diplomatie nouvelle et d’action, afin d’amorcer un processus de réhabilitation durable du tissu socioéconomique centrafricain qui a largement souffert de la crise.
Le gros problème auquel est actuellement confrontée la République Centrafricaine est celui de la sécurité. Et pour y trouver une réponse, Mme Léonie Banga Bothy Mbazoa a fait allusion à quelques initiatives en chantier.
Ces initiatives comprennent, entre autres, l’institution du Conseil national de sécurité ; le regroupement et le cantonnement des éléments de la Séléka aux fins de justifier une visibilité des efforts de pacification et de démilitarisation du pays ; le désarmement déjà entamé dans la ville de Bangui depuis le mois de juin ; une patrouille mixte composée des éléments de la Force Multinationale de d’Afrique Centrale (FOMAC), des Forces Armées Centrafricaines (FACA), de la Police, de la Gendarmerie et de la Séléka, ainsi que des numéros verts mis à la disposition de la population.
Ces efforts, certes, n’ont pas suffit, a fait remarquer le membre du gouvernement. C’est pourquoi, elle a adhéré aux conclusions du Groupe international de contact sur la République Centrafricaine d’Addis-Abeba du 8 juillet dernier, qui a insisté sur « le renforcement des solutions déjà préconisées par les pays de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC) et qui visent à porter à 3.500 hommes l’effectif des éléments de la FOMAC afin d’accélérer le retour rapide à la paix et à la sécurité en République Centrafricaine, sous le mandat de la MISCA ».
Mme Léonie Banga Bothy Mbazoa a saisi l’opportunité qui lui était offerte pour rendre un hommage aux pays de CEMAC et de la CEEAC au regard des efforts consentis en vue de sortir la République Centrafricaine de son isolement. C’est le cas du Soudan et du Maroc qui avaient pris sur eux de soigner dans leur pays respectifs les blessées de la dernière crise ; les contributions des pays amis pour la réhabilitation du Ministère des Affaires étrangères et l’aide budgétaire du Congo de l’ordre de 25 milliards de francs CFA qui a permis le versement de deux mois de salaires aux fonctionnaires et agents de l’Etat.
Mme Banga Bothy Mbazoa s’est également appesantie sur le Programme National de Relèvement Durable (PNRD), actuellement en phase de validation technique. Pour elle, les objectifs de ce programme, susceptible d’être mise en œuvre avec le concours des pays amis, visent à cibler l’ensemble des populations affectées par les conflits, à répondre aux besoins les plus urgents de la population, à travers l’accès aux services sociaux de base ainsi que les services administratifs, enfin, rétablir les sentiments de confiance et de sécurité.
Pour finir, la ministre Banga Bothy Mbazoa est consciente que « le fardeau des réfugiés centrafricains qui ont été accueillis dans les pays limitrophes voisins demeure ». Il en est de même pour le relèvement du défi économique et financier.
Au nom de ses pairs, l’ambassadeur congolais en République Centrafricaine et chef de file du Forum des ambassadeurs africains en faveur de la République Centrafricaine, M. Gaspard Muka Ruka, « les pays de la sous région sont disposés à soutenir les actions afin de ramener la paix et surtout sortir la population de la misère, ceci, dans l’esprit de la solidarité entre les Etats »
Le gros problème auquel est actuellement confrontée la République Centrafricaine est celui de la sécurité. Et pour y trouver une réponse, Mme Léonie Banga Bothy Mbazoa a fait allusion à quelques initiatives en chantier.
Ces initiatives comprennent, entre autres, l’institution du Conseil national de sécurité ; le regroupement et le cantonnement des éléments de la Séléka aux fins de justifier une visibilité des efforts de pacification et de démilitarisation du pays ; le désarmement déjà entamé dans la ville de Bangui depuis le mois de juin ; une patrouille mixte composée des éléments de la Force Multinationale de d’Afrique Centrale (FOMAC), des Forces Armées Centrafricaines (FACA), de la Police, de la Gendarmerie et de la Séléka, ainsi que des numéros verts mis à la disposition de la population.
Ces efforts, certes, n’ont pas suffit, a fait remarquer le membre du gouvernement. C’est pourquoi, elle a adhéré aux conclusions du Groupe international de contact sur la République Centrafricaine d’Addis-Abeba du 8 juillet dernier, qui a insisté sur « le renforcement des solutions déjà préconisées par les pays de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC) et qui visent à porter à 3.500 hommes l’effectif des éléments de la FOMAC afin d’accélérer le retour rapide à la paix et à la sécurité en République Centrafricaine, sous le mandat de la MISCA ».
Mme Léonie Banga Bothy Mbazoa a saisi l’opportunité qui lui était offerte pour rendre un hommage aux pays de CEMAC et de la CEEAC au regard des efforts consentis en vue de sortir la République Centrafricaine de son isolement. C’est le cas du Soudan et du Maroc qui avaient pris sur eux de soigner dans leur pays respectifs les blessées de la dernière crise ; les contributions des pays amis pour la réhabilitation du Ministère des Affaires étrangères et l’aide budgétaire du Congo de l’ordre de 25 milliards de francs CFA qui a permis le versement de deux mois de salaires aux fonctionnaires et agents de l’Etat.
Mme Banga Bothy Mbazoa s’est également appesantie sur le Programme National de Relèvement Durable (PNRD), actuellement en phase de validation technique. Pour elle, les objectifs de ce programme, susceptible d’être mise en œuvre avec le concours des pays amis, visent à cibler l’ensemble des populations affectées par les conflits, à répondre aux besoins les plus urgents de la population, à travers l’accès aux services sociaux de base ainsi que les services administratifs, enfin, rétablir les sentiments de confiance et de sécurité.
Pour finir, la ministre Banga Bothy Mbazoa est consciente que « le fardeau des réfugiés centrafricains qui ont été accueillis dans les pays limitrophes voisins demeure ». Il en est de même pour le relèvement du défi économique et financier.
Au nom de ses pairs, l’ambassadeur congolais en République Centrafricaine et chef de file du Forum des ambassadeurs africains en faveur de la République Centrafricaine, M. Gaspard Muka Ruka, « les pays de la sous région sont disposés à soutenir les actions afin de ramener la paix et surtout sortir la population de la misère, ceci, dans l’esprit de la solidarité entre les Etats »