La diplomatie centrafricaine en marche, selon la ministre Sylvie Baïpo-Témon

Bangui, 16 sept. (ACAP) – La ministre des Affaires étrangères et des Centrafricains de l’étranger, Sylvie Baïpo-Témon, a affirmé, dans un communiqué de presse publié lundi 16 septembre 2019 à Bangui, que la diplomatie centrafricaine est « en marche ». voici-le texte intégral dudit communiqué de presse.



La ministre Sylvie Baïpo-Témon (au centre), lors d'une cérémonie officielle, à Bangui (archives ACAP)
La ministre Sylvie Baïpo-Témon (au centre), lors d'une cérémonie officielle, à Bangui (archives ACAP)
« La première quinzaine du mois de septembre a été marquée par une activité diplomatique centrafricaine très accrue, qui a vu le président de la République accompagné du ministre des Affaires Etrangères prendre part à la conférence de la TICAD 7 à Tokyo au Japon avant de se rendre à Paris, où il a été reçu par le Président français Emmanuel Macron.

Excellente rencontre au cours de laquelle les deux présidents ont fait un tour d’horizon d’environ 1 heure pour discuter de l’actualité centrafricaine et de la coopération entre les deux pays.
Cette visite a été précédée par une invitation du Président Faustin-Archange Touadéra à la commémoration du 75ème anniversaire de la libération de la France à la municipalité de Puteaux.
 
Il convient de souligner que prime abord que la politique française en Afrique en générale et en République Centrafricaine en particulier a été constante, avec quelques adaptations notoires.
Il faut aussi noter que la politique centrafricaine a longtemps été constante dans les bouleversements hasardeux dus au manque  de vision claire dans la gestion des affaires publiques.

Il est incontestable que nous vivons dans un monde globalisé  où chaque pays doit s’appuyer sur des partenaires sûrs  pour jouer son rôle  dans le concert des Nations où tous les défis doivent être menés avec assurance et détermination.

Ce sont cette assurance et cette détermination qui caractérisent le choix du président Faustin-Archange Touadéra de ramener coûte que coûte la paix  en république Centrafricaine, après le vent de la destruction  qui a ravagé le tissu social, les infrastructures nationales et mis à mal la cohésion sociale.
 
C’est donc pour cela qu’il s’est engagé  dans une diplomatie offensive pour rassurer  tous les partenaires du Centrafrique afin d’obtenir leur participation effective et durable dans la reconstruction du pays. Nous notons que si le Centrafrique a des amis, il a aussi des intérêts.

La France, partenaire historique du Centrafrique a aussi un rôle  majeur à jouer dans la stabilisation du pays où le retour à la paix est un facteur prépondérant.

Les efforts déjà engagés sont appréciables, notamment l’appui dans l’allègement de l’embargo sur les armes, la formation des éléments de nos forces armées à travers l’EUTEM, des forces devant être consolidés et poursuivis jusqu’à une levée totale de l’embargo sur les armes et l’opérationnalisation des éléments des forces armées.

Loin d’opposer les amis du Centrafrique les uns contre les autres, la politique du Président Touadéra tient de ce qu’il a la ferme volonté de voir tous ces partenaires employer leurs forces et leurs moyens pour atteindre le même objectif ; le retour à la paix qui doit conduire à la stabilisation du pays.
 
Il incombe donc aux Centrafricains, à tous les Centrafricains de s’approprier cette vision du Président pour aider nos partenaires à unir leurs efforts afin d’atteindre les objectifs visés par le Chef de l’Etat ».

Lundi 16 Septembre 2019
ACAP