La collaboration est essentielle pour mettre un terme à l’impunité en Centrafrique, selon la CPI

Bangui, 27 mars (ACAP)- La Procureure de la cour pénale Internationale, Fatou Bensouda, a déclaré, mercredi 27 mars 2018, à l’issue d'une visite de travail de 3 jours à Bangui, que la collaboration est essentielle pour mettre un terme à l’impunité en République Centrafricaine.



Cette déclaration de la procureure de la CPI fait suite à des rencontres qu’elle a eues avec les autorités politiques, Judiciaires et la Société civile, lors de son séjour dans la Capitale centrafricaine du 20 au 22 mars 2018.

« Nous remplirons notre rôle; mais nous ne pourrons pas traiter toutes les atrocités commises en Centrafrique et n’avons jamais été chargés de le faire », a indiqué Fatou Bensouda.

Selon elle, il est essentiel d’établir des liens étroits entre les systèmes judiciaires nationaux et la CPI, ajoutant que « les efforts que nous déployons s’inscrivent strictement dans le cadre du mandat que nous confère le Statut de Rome, et nous pouvons tirer bénéfice de l’expérience des examens préliminaires, des enquêtes et des poursuites dont nous sommes chargés ; Nous pouvons également apporter notre contribution en partageant nos compétences et nos expériences, comme nous l’avons fait avec les participants à cette formation ».

Pour Fatou Bensouda , les efforts déployés par la CPI et les autorités nationales, par la cour pénale  spéciale et par d’autres sont complémentaires. Ils ont tous pour but de veiller à ce que les responsables des crimes abominables commis en Centrafrique répondent de leurs actes, et ce faisant, ils visent à empêcher que d’autres crimes ne soient commis.

Rappelons que le bureau de la CPI enquête depuis 2003 sur plusieurs situations relevant de sa compétence au Burundi, en Côte d’Ivoire,  au Darfour,  en Géorgie, au Kenya, en Libye, au Mali , en République Démocratique du Congo et en RCA (deux situations distinctes).

Mardi 27 Mars 2018
APL/ACAP
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