La Présidente de l’Association de l’Union des Femmes et Filles de Sica I, Mme Chantal Solange Touabéna demande au gouvernement d’accélérer le processus d’adhésion de la République Centrafricaine au MAEP

Bangui, 10 juin (ACAP)- La Présidente de l’Association de l’Union des Femmes et Filles de Sica I, Mme Chantal Solange Touabéna a interpellé le gouvernement à accélérer le processus d’adhésion de la République Centrafricaine au Mécanisme Africain d’Evaluation pour le Pairs (MAEP), dans le cadre de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC), lors d’un point de presse relatif à la restitution d’un atelier sous régional tenu à Ndjamena auquel elle avait pris part du 15 au 16 mai dernier sur le MAEP, lundi 9 juin 2014 à Bangui.



Le but recherché de l’atelier Régional de Ndjamena est d’encourager les pays déjà membres du MAEP à promouvoir la bonne gouvernance chez eux.

La Présidente Chantal Solange Touabéna a fait savoir  que depuis la création du MAEP en mars 2003, dans le but d' améliorer la gouvernance en Afrique, la République Centrafricaine, n’a pas adhéré à cet instrument de l’Union Africaine, à cause des changements politiques intervenus dans le pays.

Pour la Présidente Chantal Solange Touabéna, dix ans après sa création, trente quatre pays de l’Union Africaine ont adhéré au Mécanisme Africain d’Evaluation par les Pairs. Mais, la République Centrafricaine et la République Démocratique du Congo n’ont pas encore adhéré à cet instrument de l’Union Africaine.

Il est à noter que l’objectif de MAEP consiste à s’assurer que les politiques et les pratiques des Etats sont conformes aux valeurs convenues dans le domaine de la gouvernance politique, économique et des entreprises, ainsi qu’aux codes et normes de la déclaration sur la gouvernance démocratique, politique, économique et des entreprises.

Mardi 10 Juin 2014
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