La Ministre Marie Noëlle Koyara encourage les professionnels des médias à promouvoir la relance agropastorale pour le développement de la RCA

Bangui, 14 mars (ACAP) - La Ministre d’Etat en charge du Développement du monde rural, Marie Noëlle Koyara, a encouragé les professionnels des médias membres du Réseau des Journalistes pour le Développement Rural (RJDR) à s’impliquer réellement dans la promotion des activités agropastorales dans la perspective du développement de la République Centrafricaine, lors de la cérémonie de sortie officielle dudit réseau, mercredi 9 mai 2016 à Bangui.



L’objectif de la sortie officielle du Réseau des Journalistes du Développement Rural est de faire connaître cette structure aux partenaires gouvernementaux et internationaux.
 
Pour la ministre Koyara, « la relance agricole est un défi pour les nouvelles autorités de la République Centrafricaine, surtout que le secteur agropastoral demeure le poumon de l’économie centrafricains ».
 
De l’avis de Jean-Alexandre Scaglia, Représentant résident de l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO) en Centrafrique, les journalistes du réseau du développement rural sont appelés à jouer un rôle pivot dans la vulgarisation des nouvelles sur les activités de l’agriculture de rente.
 
Il a regretté le fait que la République Centrafricaine dispose d’immenses opportunités et que la population souffre encore de faim. C’est à ce titre qu’il a annoncé que l’implication de la FAO dans les prix octroyés aux meilleurs journalistes a pour but d’intéresser les journalistes au monde rural à continuer à accompagner le secteur agropastoral.
 
Au nom du Coordonateur du Réseau des journalistes pour le Développement Rural, Serge Pathé soutenu que l’avenir de la République Centrafricaine réside dans l’agriculture, un secteur qui nourrit 80% de sa population.
 
Il a indiqué que République Centrafricaine dispose de plus de 15 millions d’hectares de terres arables et 16 millions de pâturages dont 9 seulement sont utilisés pour un cheptel de quelque 3,7 têtes de bovins.
 
D’où la mise en valeur de ces potentialités, selon lui, représente un levier de lutte contre la pauvreté et susceptible de réduire l’exode rural et la vulnérabilité des jeunes prédisposés à la violence et aux solutions de facilité.
 
Il a relevé que les ex-combattants éligibles au programme Désarmement, Démobilisation, Réinsertion et Rapatriement (DDRR), désireux de regagner la vie civile, pourraient adhérer à des programmes d’insertions communautaires.
 
Il a invité les professionnels de médias à orienter de manière positive leurs « plumes, micros et cameras » avant de les exhorter à s’affranchir de l’aliénation sensationnelle du domaine politico-politicien.
 

 

Lundi 14 Mars 2016
Basile REBENE / ACAP
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