L’église Kimbangu de Centrafrique rend hommage à son défunt fondateur Ayoumbi Bokali

Bangui, 11 sept. (ACAP)- les fidèles de l’église Kimbangu de Centrafrique ont rendu, mardi 11 septembre 2018 à Bangui, un dernier hommage au regretté pasteur Emmanuel Ayoumbi Bokali, décédé le 4 septembre 2018 des suites d’une longue maladie à l’hôpital de l’Amitié de Bangui.



Le cercueil du défunt pasteur Ayoumbi Bokali entouré par les fidèles
Le cercueil du défunt pasteur Ayoumbi Bokali entouré par les fidèles
Dans l’oraison funèbre, le Secrétaire général de l’église Kimbangu, Joseph Kolégui, a retracé le parcours du pasteur Emmanuel Ayoumbi Bokali, indiquant qu'Emmanuel Ayoumbi Bokali, né le 1er avril 1955 à Mobaye, dans la préfecture de Basse-kotto, et titulaire d’une licence en gestion des entreprises obtenue à l’Institut Universitaire de Gestion des Entreprises (IUGE) de l’Université de Bangui, a ouvert l'église Kimbagu à Bangui après une longue carrière à l’Energie Centrafricaine (ENERCA) qui prend fin le 1er avril 2016.
 
Sur plan ecclésial, le défunt Emmanuel Ayoumbi Bokali est un chrétien très engagé et l’un des pionniers ayant milité en 1981 pour la reconnaissance officielle en Centrafrique de l’église Kimbanguiste dont il a gravi tous les échelons, à savoir catéchiste, diacre puis pasteur, a indiqué Joseph Kolégui.

Selon lui, le disparu était également aumônier du scoutisme kimbanguiste de Centrafrique, connu pour être l’un des fondateurs de la fanfare de l’Eglise Kimbaguiste, très appréciée à Bangui pour ses prestations lors de défilés civils à l'occasion des fêtes nationales.

"Le feu Emmanuel Ayoumbi Bokali a laissé derrière lui une veuve avec neuf enfants et seize petits fils", a-t-il conclu
 
Fondée dans l'actuelle République Démocratique du Congo, le 6 avril 1921, par Simon Kimbangu, qui avait annoncé en guise de provocation face aux colonisateurs qu' "un jour, le Noir sera blanc et le Blanc sera noir!", l’église Kimbanguiste prêche l’amour du prochain, l’obéissance aux lois divines et la pratique des bonnes œuvres, préceptes traduits par la devise "Bolingo-Mibeko-Misala".
 

Mercredi 12 Septembre 2018
Arthur Dan/ACAP