
L'avocat a fait cette demande au cours d'une conférence débat organisée par l’observatoire centrafricain des droits de l’homme (OCDH) sur les dernières violences perpétrées dans l'arrière-pays par les groupes armés.
Me. Mathias Morouba s’est appesanti sur « la responsabilité de protéger, un défi pour les forces internationales », tandis que l’autre communication présentée par le Pr. Richard Filakota porte sur « la récurrente crise sécuritaire en République Centrafricaine ».
Selon Mathias Morouba, la situation sécuritaire de la République Centrafricaine répond aux critères du chapitre sept de la charte des Nations Unies qui s’intitule : « Action en cas de menace contre la paix, de rupture de la paix et d’actes d’agressions ».
Il a invité les forces onusiennes d’appliquer purement et simplement cette résolution 2149 pour un retour définitif de la paix en Centrafrique.
« Le renouvellement du mandat de la MINUSCA ne pourra se faire qu’avec les forces internationales qui ont prouvé sur le terrain qu’elles sont en mesure de protéger la population civile face aux agressions multiples dont elles sont l'objet », a souligné le président de l’OCDH.
Selon lui, les contingents mauritaniens, bangladeshis, marocains et tous ceux qui ont favorisé, assisté ou aidé les agresseurs à s’en prendre à la population civile doivent comprendre que le renouvellement du mandat de la MINUSCA ne les concerne pas.
« Nous en tant qu’organisation de défense des droits de l’homme, nous disons qu’ils doivent partir avec l’épée de Damoclès suspendue sur leur tête et ils doivent répondre devant la juridiction de leur propre pays », a-t-il mentionné.
S’agissant du dialogue « nous voulons un dialogue entre les Centrafricains, mais il faudrait que tout cela se passe dans une franchise avec un suivi citoyen, avec l’implication et la participation directe des victimes de façon générale et des populations qui sont intéressées par la situation de la République Centrafricaine », a-t-il souligné.
Le Professeur Richard Filakota a quant à lui ressorti les différentes causes des crises, entre autres l’instabilité dans le pays depuis les années 60, l’armée monocolore et politisée, l’émergence des groupes armés.
Il a par ailleurs proposé des pistes de solution pour remédier à cette situation, entre autres la restauration de l’autorité de l’Etat, la reconstruction de l’armée pour la rendre opérationnelle sur tout le territoire national et rester ouvert à la question du dialogue.
Il convient de noter que cette conférence débat a mobilisé une cinquantaine de membres représentant les organisations de la société civile et d’autres organisations non gouvernementales œuvrant dans le domaine des droits de l’homme.
Me. Mathias Morouba s’est appesanti sur « la responsabilité de protéger, un défi pour les forces internationales », tandis que l’autre communication présentée par le Pr. Richard Filakota porte sur « la récurrente crise sécuritaire en République Centrafricaine ».
Selon Mathias Morouba, la situation sécuritaire de la République Centrafricaine répond aux critères du chapitre sept de la charte des Nations Unies qui s’intitule : « Action en cas de menace contre la paix, de rupture de la paix et d’actes d’agressions ».
Il a invité les forces onusiennes d’appliquer purement et simplement cette résolution 2149 pour un retour définitif de la paix en Centrafrique.
« Le renouvellement du mandat de la MINUSCA ne pourra se faire qu’avec les forces internationales qui ont prouvé sur le terrain qu’elles sont en mesure de protéger la population civile face aux agressions multiples dont elles sont l'objet », a souligné le président de l’OCDH.
Selon lui, les contingents mauritaniens, bangladeshis, marocains et tous ceux qui ont favorisé, assisté ou aidé les agresseurs à s’en prendre à la population civile doivent comprendre que le renouvellement du mandat de la MINUSCA ne les concerne pas.
« Nous en tant qu’organisation de défense des droits de l’homme, nous disons qu’ils doivent partir avec l’épée de Damoclès suspendue sur leur tête et ils doivent répondre devant la juridiction de leur propre pays », a-t-il mentionné.
S’agissant du dialogue « nous voulons un dialogue entre les Centrafricains, mais il faudrait que tout cela se passe dans une franchise avec un suivi citoyen, avec l’implication et la participation directe des victimes de façon générale et des populations qui sont intéressées par la situation de la République Centrafricaine », a-t-il souligné.
Le Professeur Richard Filakota a quant à lui ressorti les différentes causes des crises, entre autres l’instabilité dans le pays depuis les années 60, l’armée monocolore et politisée, l’émergence des groupes armés.
Il a par ailleurs proposé des pistes de solution pour remédier à cette situation, entre autres la restauration de l’autorité de l’Etat, la reconstruction de l’armée pour la rendre opérationnelle sur tout le territoire national et rester ouvert à la question du dialogue.
Il convient de noter que cette conférence débat a mobilisé une cinquantaine de membres représentant les organisations de la société civile et d’autres organisations non gouvernementales œuvrant dans le domaine des droits de l’homme.