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Gervais Lakosso se lance dans la musique

Gervais Lakosso, le conteur, l’administrateur culturel a décidé de faire de 2006 son année de musique. Et pour son premier opus, intitulé Molêbo, le petit fils de Kokpale le consacre à Dieu « en qui il croit et qu’il tient à remercier pour l’avoir appelé à l’existence et doté de talents et de capacités », révèle t-il dans la note de présentation de l’album.



Gervais Lakosso
Gervais Lakosso
« Molêbo est loin d’être un verbiage prosélytique, c’est une invitation au mariage original entre culture et spiritualité », explique -t-il.

Le premier coup d’essai comporte huit titres chantés dans diverses langues. C’est le résultat de nombreux voyages effectués à travers la Centrafrique avec son père qui était fonctionnaire d’agriculture.

Déjà, sous le toit de papa, dès l’âge de sept ans, Gervais s’intéressait à la musique et fréquentait plusieurs chorales. A Mongoumba (une petite ville du sud de la Centrafrique), Gervais avait fondé un groupe musical avec ses amis fils de fonctionnaires du camps d’agriculture. Il n’avait que neuf bougies sur son gâteau.

A Bangui, plus tard, lorsqu’il est déjà au lycée, il co-fonde avec ses frères de la communauté bahà’ie la chorale « Dieu soit loué ». Il en profite pour apprendre la guitare avant d’entrer en studio avec le groupe musical, « les jardiniers de Dieu » de Didace Sabone au cours duquel il compose plusieurs morceaux.

Pour le monde de César, il décide de fonder avec « quelques amis talentueux » le groupe « Awela Zumb » qui ne fait pas long feu. « Les mutineries de 1996 sont la cause de dislocation du groupe », soutient-il.

Et là, l’artiste décide de continuer en solo sa carrière. Au départ, on pensait que c’était pour amuser la galerie, lorsque Gervais Lakosso, l’homme passe-partout¸ égrenait quelques notes de musique, mélodie de la forêt Mbängï, le pays de ses ancêtres¸ lors de quelques soirées récréatives. Mais sur insistance et encouragement de ses amis bahà’ie qui aiment bien son style, il se lance dans l’aventure.

En bon philosophe, voilà ce qu’il dit: « l’art en tant qu’expression a toujours une justification. Les artistes optent selon leur gré ou qualification pour le genre qui leur offre assez d’opportunités pour délivrer leurs inspirations. C’est justement la différence avec le sport. L’Artiste joue ni pour perdre, ni pour gagner. Mais pour s’exprimer. A la fin, c’est tout le monde qui gagne.

C’est pour moi à la fois un privilège et un plaisir de pratiquer ce métier. Je suis donc à votre disposition ».

La sortie officielle de l’album est prévue pour le 28 septembre prochain.

Vendredi 15 Septembre 2006
Yaka Maïde/Acap

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