Fin de défécation à l’air libre dans quatorze villages situés dans la sous préfecture de Mongoumba

Mongoumba, 18 nov (ACAP) Le gouvernement et l’Unicef ont mis fin de défécation à l’air libre dans quatorze villages situés dans la sous préfecture de Mongoumba. L’approche à base communautaire fait partie des efforts continus en cous de déploiement à travers le pays. Les mauvaises conditions d’hygiène demeure l’un des principaux obstacles pour atteindre les Objectifs du Millénaire pour le Développement, touchant le progrès du pays en matière de la santé, l’éducation, l’égalité des sexes et le développement socio et économique, selon le communiqué de presse l’Unicef.



Seulement 37% des centrafricains ont accès à l’assainissement de base, selon l’enquête MICS4 2010. Le manque d’assainissement de base affecte d’une façon disproportionnée les enfants avec deux causes principales de mortalité infantile – infections respiratoires aiguës et maladies diarrhéiques qui sont liés avec le faible taux d’accès à l’eau potable, l’hygiène et l’assainissement.

 

Suite à une épidémie de choléra en septembre 2011, la nécessité d’améliorer l’assainissement de base était particulièrement urgente dans la sous- préfecture de Mongoumba. Pour empêcher la propagation du choléra et d’autres maladies, un protocole d’accord de projet a été signé en novembre 2011 en Unicef et l’Ong un Raggio Di Luce pour conduire l’Assainissement total piloté par communauté (ATP) qui mobilise des communautés pour mettre fin à la défécation à l’air libre.

 

L’ATPC est basé sur des années d’expérience dans le domaine de la programmation de l’eau, hygiène et l’assainissement question de reconnaitre que le simple fait de disposer de toilettes ne garantit pas leur utilisation, ni avoir pour résultat l’assainissement de base et l’hygiène améliorée.

 

« Pour les personnes vivant dans des zones éloignées reculées, le lien entre l’assainissement de base et la santé améliorée n’est toujours évident. Ces initiatives seront efficaces que si seulement elles sont dirigées par les communautés eux-mêmes », a déclaré le Représentant de l’Unicef en Centrafrique Souleymane Diabaté. Plutôt que d’appliquer les directives, les communautés mènent leur propre évaluation et analyse de la défécation à l’air libre, leur permettant de déterminer eux-mêmes les designs et matériaux les mieux adaptés.

 

L’Unicef s’est engagé à travailler avec le gouvernement de la République Centrafricaine pour soutenir des approches communautaires à l’assainissement de base, particulièrement dans des zones rurales peu accessibles. Avant cette initiative, l’accès à l’assainissement de base était presque inexistant dans Mongoumba, atteignant en moyenne moins de 5%. La mise en œuvre de l’ATPC a le potentiel pour faire une contribution significative vers la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le Développement notamment dans le domaine de l’accès à l’eau, l’assainissement et la diminution de la mortalité maternelle et infantile.

 

A ce jour, 14 villages dans Mongoumba ont été déclaré fin de défécation à l’air libre ce qui signifie que 798 ménages utilisent maintenant des latrines et ont cessé de déféquer en plein air, 27 villages supplémentaires sont dans le processus d’atteinte l’état de Fdal dans le cadre de l’ATPC. Comme l’ATPC est mis en œuvre dans d’autres régions de la République Centrafricaine, l’engagement continu avec les communautés, les partenaires et le gouvernement est essentiel pour l’amélioration de l’assainissement et l’hygiène.

 


Samedi 24 Novembre 2012
ACAP
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