Fin à Bangui de l’atelier validation du document de préparation à la réduction des émissions liées à la Déforestation et à la Dégradation des Forêts

Bangui, 13 jan(ACAP)-Le ministre de l’Environnement et de l’Ecologie, François Naoueyama a clos les travaux de l’atelier de validation du document de préparation à la Réduction des Emissions liées à la Déforestation et à la Dégradation des Forêts, la conservation et le stockage de carbone forestiers(REDD+ en République Centrafricaine) mercredi 12 janvier 2011 à Bangui.



Au terme de ces travaux, les participants ont recommandé le renforcement des capacités des cadres nationaux et des structures impliquées à la REDD+ en République Centrafricaine ; la prise en compte dans le statut du fonds national de l’Environnement de l’aspect des crédits carbones comme source de revenu.

Le ministre de l’Environnement, Naoueyama a fait savoir que, ce document est une feuille de route pour préparer la République Centrafricaine à entrer dans un mécanisme d’incitation positive pour la réduction des Emissions dues à la déforestation et à la dégradation des forêts. Il favorise également la conservation et l’accroissement des carbones forestiers.
« La RCA avec ses 28300000 hectares saura profiter de cette possibilité pour réduire de manière significative la pression de l’homme sur l’environnement de manière globale », a estimé le ministre Naoueyama.

La Directrice de gestion de l’environnement et de la planification environnementale, au ministère de l’Environnement et de l’Ecologie, Mme Blandine Paulette Gahoro Deali, a quant à elle rappelé que, le mécanisme REDD+ est un processus qui a été initié suite au constat fait par les pays développés que les forêts constituent un poumon pour le monde entier et particulièrement les forêts du bassin de Congo. Car leurs pays se trouvent dans une situation de déboisement avancée, « c’est pourquoi, a-t-elle ajouté, ils ont demandé aux pays en voie de développement de conserver leurs forêts pour prétendre aux crédits de carbones ».

« Pour ce faire, il a été demandé à chaque pays d’élaborer un document national appelé document de préparation à la réduction des émissions(RPP). Ce document que nous venons de valider permettra à la République Centrafricaine de prétendre aux crédits carbones», a-t-elle poursuivi
« Ce document sera soumis à la Banque Mondiale pour approbation afin que les différents projets qui seront initiés dans le cadre de la réduction des émissions puissent trouver des bailleurs pour financement et permettre à nos populations locales d’améliorer leurs conditions de vies et également prétendre à une certaine rémunération soit par la gestion des forêts communautaires, soit par le reboisement ou autre processus de préservation des écosystèmes», a expliqué Mme Paulette Gahoro.






Jeudi 13 Janvier 2011
Basile Rébéné/ACAP.
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