Il s’agit, pour le Premier ministre, de donner la position du gouvernement à la suite des deux évènements malheureux qui ont endeuillé de nombreuses familles à Bangui et qui ont provoqué diverses interprétations.
A Fatima, une grenade a été lancée à une place mortuaire, tuant une vingtaine de personnes et blessant plus de quarante autres.
Au Pk 12, un convoi d’un bataillon tchadien de la Mission Internationale de Soutien à la Centrafrique (MISCA) a été accusé d’avoir tiré à l’arme lourde sur la population, occasionnant la mort de plus d’une vingtaine de personnes et blessant plusieurs autres.
Sur le Premier point, à savoir : la grenade lancée à une place mortuaire, le Premier ministre a parlé d’un acte terroriste. Il a fait allusion à « des groupes organisés, des actions bien pensées et des cibles bien identifiées que le gouvernement condamne fermement ».
S’agissant du deuxième point, se rapportant à la tuerie de la population à l’arme lourde, André Nzapayéké a fait mention d’une instrumentalisation de la population pour faire obstacle au convoi des éléments tchadiens de la MISCA, ce qui a été à l’origine des désagréments.
Devant ces deux évènements, André Nzapayéké estime que « le gouvernement a été mis sous pression, pour formuler au plus vite des condamnations ». Or, pour lui et son gouvernement, il leur fallait « rassembler des informations appropriées » auprès de la MISCA, de la Sangaris, de la gendarmerie et de la Police avant de se prononcer, « car un mot mal placé peut entrainer le pays dans une cascade de violence durant ces moments sensibles que traverse la République Centrafricaine ».
Traitant de la question des Antibalaka et des musulmans et non des ex-Séléka, puisque le terme disparait de plus en plus des expressions, le Premier ministre a clamé que gouvernement ne peut pas être « un arbitre entre les deux entités ». Il a même renchéri comme quoi, « les antibalaka ou les musulmans qui égorgent, jettent des grenades ou coupent des têtes ne sont pas des patriotes » et que leurs machettes et kalachnikov ne peuvent pas permettre à l’Etat de faire face à ses charges régaliennes, sans l’aide de la communauté internationale.
C’est au regard de ce triste constat que le Premier ministre Nzapayéké a exhorté les Centrafricains à être reconnaissant vis-à- vis des troupes de la sous-région qui nous viennent en aide pour rétablir la paix et la sécurité, sans quoi, la situation sociale, sécuritaire, humanitaire et économique aurait connu une implosion ».
Pour marquer sa sérénité, André Nzapayéké a insisté sur le fait que le gouvernement est doté d’une feuille de route dont la mise en œuvre est surveillée par le Conseil National de Transition (CNT). Partant, il n’a pas le droit de courir derrière les rumeurs et à céder aux pressions en vue de semer la zizanie.
A Fatima, une grenade a été lancée à une place mortuaire, tuant une vingtaine de personnes et blessant plus de quarante autres.
Au Pk 12, un convoi d’un bataillon tchadien de la Mission Internationale de Soutien à la Centrafrique (MISCA) a été accusé d’avoir tiré à l’arme lourde sur la population, occasionnant la mort de plus d’une vingtaine de personnes et blessant plusieurs autres.
Sur le Premier point, à savoir : la grenade lancée à une place mortuaire, le Premier ministre a parlé d’un acte terroriste. Il a fait allusion à « des groupes organisés, des actions bien pensées et des cibles bien identifiées que le gouvernement condamne fermement ».
S’agissant du deuxième point, se rapportant à la tuerie de la population à l’arme lourde, André Nzapayéké a fait mention d’une instrumentalisation de la population pour faire obstacle au convoi des éléments tchadiens de la MISCA, ce qui a été à l’origine des désagréments.
Devant ces deux évènements, André Nzapayéké estime que « le gouvernement a été mis sous pression, pour formuler au plus vite des condamnations ». Or, pour lui et son gouvernement, il leur fallait « rassembler des informations appropriées » auprès de la MISCA, de la Sangaris, de la gendarmerie et de la Police avant de se prononcer, « car un mot mal placé peut entrainer le pays dans une cascade de violence durant ces moments sensibles que traverse la République Centrafricaine ».
Traitant de la question des Antibalaka et des musulmans et non des ex-Séléka, puisque le terme disparait de plus en plus des expressions, le Premier ministre a clamé que gouvernement ne peut pas être « un arbitre entre les deux entités ». Il a même renchéri comme quoi, « les antibalaka ou les musulmans qui égorgent, jettent des grenades ou coupent des têtes ne sont pas des patriotes » et que leurs machettes et kalachnikov ne peuvent pas permettre à l’Etat de faire face à ses charges régaliennes, sans l’aide de la communauté internationale.
C’est au regard de ce triste constat que le Premier ministre Nzapayéké a exhorté les Centrafricains à être reconnaissant vis-à- vis des troupes de la sous-région qui nous viennent en aide pour rétablir la paix et la sécurité, sans quoi, la situation sociale, sécuritaire, humanitaire et économique aurait connu une implosion ».
Pour marquer sa sérénité, André Nzapayéké a insisté sur le fait que le gouvernement est doté d’une feuille de route dont la mise en œuvre est surveillée par le Conseil National de Transition (CNT). Partant, il n’a pas le droit de courir derrière les rumeurs et à céder aux pressions en vue de semer la zizanie.