
La délibération du CPM de ce jour à Yaoundé porte sur les nouvelles tendances économiques et celui de la Communauté Economique et Monétaires des Etats de l’Afrique Centrale (CEMAC).
Selon le gouverneur, au niveau mondial, malgré l’atténuation des pressions inflationnistes, la croissance économique mondiale enregistrée selon les statistiques du Fonds Monétaire Internationale (FMI), dans ses perspectives de l’économique mondiale publiée en Avril 2025, la croissance économique devrait enregistrer une baisse de 0,5 point de pourcentage à 2,8% en 2025.
Par contre en 2026, elle se situerait à 3,0%. Cette évolution récente s’expliquerait notamment par la guerre commerciale entre les principales économies et une accentuation des tensions géopolitiques.
En ce qui concerne le contexte économique de la CEMAC, le gouverneur a indiqué que, les prévisions macroéconomiques et financières actualisées en juin 2025 par les services de la BEAC table sur :
Par contre en 2026, elle se situerait à 3,0%. Cette évolution récente s’expliquerait notamment par la guerre commerciale entre les principales économies et une accentuation des tensions géopolitiques.
En ce qui concerne le contexte économique de la CEMAC, le gouverneur a indiqué que, les prévisions macroéconomiques et financières actualisées en juin 2025 par les services de la BEAC table sur :
- Un ralentissement de la croissance économique à 2,4%, contre 2,9% en 2024, en lien avec le recul de la production pétrolière (-2,7%, après -0,8% en 2024).
- La poursuite de la baisse de l’inflation qui reviendrait autour de 2,8% en moyenne annuelle en 2025, contre 4,1% en 2024.
- Une légère détérioration du solde budgétaire, base engagements, hors dons de -1,1% du PIB en 2024 à -1,2% du PIB en 2025.
- Une dégradation du solde de compte courant, dons officiels compris à -4,4% du PIB contre -1,4% du PIB en 2024, sous l’effet de la baisse des cours internationaux du pétrole.
- Un accroissement de la masse monétaire de 10,7% à 23, 209,5 milliards.
- Et un repli du niveau des réserves de change à 3,2% à 7, 063,2 milliards au 31 décembre 2025, correspondant à un taux de couverture extérieure de la monnaie de 72,7%, après 74,9% à fin 2024 et niveau des réserves en mois d’importation des biens et services à 4,51% contre 4,67% en 2024.
Sur la question de la perception de l’inflation au niveau de la République centrafricaine, le gouverneur a indiqué que l’année dernière la RCA a un taux d’inflation le bas de la zone CEMAC, de 1,5%. Alors que le Cameroun a 5,5%.
Le gouverneur a expliqué que cette inflation se justifie par le facteur des importations factuelles des produits de grandes consommations (Ciment, Fer, Farine, Riz etc…) auprès des autres Etats à cause de son enclavement.
Le numéro un de la BEAC a reconnu que des efforts ont été enregistré dans ces derniers temps par les autorités du pays pour réduire à quelques pourcentages le taux d’inflation en République Centrafricaine.
Notons que sur la base de l’analyse des évolutions évoquées précédemment, le Comité de Politique Monétaire a décidé de maintenir inchangés les aspects suivants :
Le gouverneur a expliqué que cette inflation se justifie par le facteur des importations factuelles des produits de grandes consommations (Ciment, Fer, Farine, Riz etc…) auprès des autres Etats à cause de son enclavement.
Le numéro un de la BEAC a reconnu que des efforts ont été enregistré dans ces derniers temps par les autorités du pays pour réduire à quelques pourcentages le taux d’inflation en République Centrafricaine.
Notons que sur la base de l’analyse des évolutions évoquées précédemment, le Comité de Politique Monétaire a décidé de maintenir inchangés les aspects suivants :
- Le taux d’intérêt des appels d’offres à 4,50%
- Le taux de la facilité de prêt marginal à 6,00%
- Le taux de la facilité de dépôt à 0,00%
- Et les coefficients des réserves obligatoires à 7,00% sur les exigibilités à vue et 4,50% sur exigibilités à terme.