Des couples chretiens en formation sur "le secret d'une vie conjugale heureuse"

Bangui, 13 déc. (ACAP) - Les travaux de la première édition de la conférence de restauration de la famille, se sont ouverts, samedi 13 décembre 2008 à Bangui, sur le « le secret d’une vie conjugale heureuse », en présence de la ministre de la Famille, des Affaires Sociales et de la Solidarité Nationale, Mme. Marie Solange Pagonendji Ndakala.



Organisée par l’Organisation non gouvernementale Action des Couples Chrétiens pour le Développement (ACCD), cette première conférence mobilise une cinquantaine de couples chrétiens venus de différentes dénominations, qui deux jours, seront édifiés sur le thème retenu.

Selon le président fondateur de l’ACCD, M. Brice Wingué, cette formation a pour but de renforcer les capacités spirituelles des participants pour une vie conjugale exemplaire et agréable à Dieu.

Car, selon lui, son ONG a pour objectifs entre autres, d'encadrer et de prier avec tous les couples, encourager le témoignage des expériences d’une vie de couple en Jésus-Christ, lutter contre la délinquance et l’immoralité provoquant les divorces dans les foyers, promouvoir l’alphabétisation de la femme rurale, assurer la scolarisation des enfants.

« Nous devons tous soutenir les initiatives pareilles pour permettre de jeter les bases d’une société nouvelle pour nos enfants et pour la génération à venir », a pour sa part déclaré la ministre de la Famille, Mme Marie Solange Pagonéndji Ndakala

Pour elle l’organisation de cette conférence vient à point nommé car la société centrafricaine connaît de nombreux problèmes qui ont pour cause entre autres "la désagrégation de la cellule mère de la société qui est la famille et dont le noyau central est le couple mari et femme".

Créée le 22 juin 2006, l’ACCD a pour vision de solidifier, stabiliser les couples chrétiens, promouvoir le mariage officiel, réduire la pauvreté en créant des activités génératrices de revenus principaux ou complémentaires dans les zones urbaines et rurales où l’ignorance, l’analphabétisme, le traditionalisme, le manque de capitaux règnent encore, malgré les ressources naturelles.


Samedi 13 Décembre 2008
Biongo/ACAP