POLITIQUE
L'ancien président de l'Assemblée nationale, Michel Adama-Tamboux
« Le président de la République , chef de l’Etat a appris avec consternation et affliction la nouvelle du décès de son excellence Michel AdamaTamboux, premier Président de notre Assemblée nationale , ancien ambassadeur de Centrafrique », a annoncé le Conseiller en Communication et porte-parole de la présidence de la République, Albert Mokpème Yaloké, en milieu d'après-midi sur les ondes de Radio Centrafrique.
« La présidence de la République adresse ses condoléances patriotiques à la famille de l’illustre disparu et au peuple centrafricain en mémoire de ce militant des premières heures pour la lutte de notre pays à l’accession à l’indépendance et à la souveraineté internationale », souligne le porte-parole dans son communiqué.
Né le 3 décembre 1928, Michel Adama Tamboux, occupe les fonctions de président de l'Assemblée nationale du 9 mai 1960 au 31 décembre 1965, date du coup d'Etat du colonel Jean-Bédel Bokassa, qui renverse le chef de l'Etat David Dacko. Arrêté le 4 février 1966, il est libéré le 1er janvier 1970 et devient ensuite Ambassadeur aux Nations-Unies puis en Egypte de 1970-1979.
Il achève sa carrière politique comme président de la Commission Électorale Mixte(CEMI), poste auquel il est nommé le 28 mai 1998 par feu le Président Ange Félix Patassé.
Il emporte avec lui une part du secret de la disparition accidentelle du premier président de la République Centrafricaine, l'Abbé Barthélemy Boganda, officiellement mort dans un crash d'avion le 29 mars 1959 avant d'avoir proclamé l'indépendance son pays, ancienne colonie française.
« La présidence de la République adresse ses condoléances patriotiques à la famille de l’illustre disparu et au peuple centrafricain en mémoire de ce militant des premières heures pour la lutte de notre pays à l’accession à l’indépendance et à la souveraineté internationale », souligne le porte-parole dans son communiqué.
Né le 3 décembre 1928, Michel Adama Tamboux, occupe les fonctions de président de l'Assemblée nationale du 9 mai 1960 au 31 décembre 1965, date du coup d'Etat du colonel Jean-Bédel Bokassa, qui renverse le chef de l'Etat David Dacko. Arrêté le 4 février 1966, il est libéré le 1er janvier 1970 et devient ensuite Ambassadeur aux Nations-Unies puis en Egypte de 1970-1979.
Il achève sa carrière politique comme président de la Commission Électorale Mixte(CEMI), poste auquel il est nommé le 28 mai 1998 par feu le Président Ange Félix Patassé.
Il emporte avec lui une part du secret de la disparition accidentelle du premier président de la République Centrafricaine, l'Abbé Barthélemy Boganda, officiellement mort dans un crash d'avion le 29 mars 1959 avant d'avoir proclamé l'indépendance son pays, ancienne colonie française.
