Création à Bangui d'un réseau des journalistes spécialistes des violences sexuelles basées sur le genre

Bangui, 2 juin (ACAP) –Une dizaine de professionnels des médias centrafricains ayant pris part à «l’atelier de renforcement des capacités des Journalistes dans le domaine de la lutte contre les Violences Sexuelles Basées sur e Genre (VSBG) », ont créé, au terme dudit atelier vendredi 2 juin 2017, à Bangui, un réseau de communicateurs spécialistes en VSBG.



Photo de famille après la clôture de l'atelier
La création de ce réseau  dont l’initiative est  venue de la Conférence Internationale sur la Région des Grands Lacs (CIRGL) vise à permettre aux membres dudit réseau  de mener des investigations et mieux informer les populations sur le plan juridique et le traitement  des cas de violences sexuelles basées sur le genre.

Le Secrétaire général du Forum national de la société civile de la CIRGL, Christian-Serges Mbouya, a, exposé sur  le thème« le Rôle des médias dans la lutte contre les VSBG, a indiqué que les Journalistes ont un rôle social, un rôle d’éducateur et de sensibilisateur. Car ils doivent être édifiés sur les phénomènes de VSBG, afin de mieux traiter les cas de violences sexuelles basées sur le genre.

« Les Journalistes peuvent également intervenir  dans le cadre de la prévention en ce qui concerne les VSBG », a-t-il souligné.  

Il convient de noter que la CIRGL est composée de 12 pays, à savoir l’Angola, le Burundi,  la République Centrafricaine, le Congo, la République Démocratique du Congo, le Kenya, l’Ouganda, le Rwanda, le Soudan, le Soudan du Sud, la Tanzanie et la Zambie.

La mission principale de la CIRGL est de réunir  tous les pays de la sous-région afin qu’ils dialoguent et définissent un cadre approprié pour une solution durable aux multiples conflits endémiques et leurs conséquences, auxquelles est confrontée la région depuis une décennie.

Cette session de formation des Journalistes est  organisée par la Coordination nationale de la CIRGL  a regroupé les professionnels des médias publics et privés, avec l’appui financier  d’une ONG internationale ougandaise dénommée Akina Mama wa Africa.


 

Vendredi 2 Juin 2017
François Biongo /ACAP
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