Clôture de l’atelier de validation de l’avant-projet de loi sur la liberté de la communication en Centrafrique

Bangui, 9 nov. (ACAP) – Le Président du Haut Conseil de la Communication (HCC), José-Richard Pouambi, a clos, vendredi 9 novembre 2018 à Bangui, les travaux de l’atelier de validation de l’avant-projet de loi sur la liberté de la communication en République Centrafricaine.



Photo de famille après la clôture de l'atelier de validation
Photo de famille après la clôture de l'atelier de validation
Cet atelier de trois jours a permis à une cinquantaine de participants de valider par consensus l’avant-projet de loi devant régir l’espace médiatique centrafricain.
 
Les participants ont recommandé au gouvernement, à l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) et à l’ONG internationale « Internews » de faire diligence dans l’examen dudit projet de loi en vue de sa transmission dans un délai raisonnable à l’Assemblée nationale pour adoption, d’accompagner le processus en vue de la vulgarisation et de l’appropriation de ce texte de loi par les acteurs du secteur médiatique.
 
Le Président du HCC, José-Richard Pouambi, a indiqué que « cet avant-projet de loi validé sera dans un avenir proche le nouvel instrument juridique sur la liberté d’expression et de Communication dans notre pays ».
 
Selon lui, le Haut Conseil de la Communication aura les coudées franches pour réguler la communication sur internet d’une manière générale ainsi que les réseaux sociaux.
 
« Dans un avenir proche, le HCC répondra favorablement aux requêtes si cet avant-projet de Loi aboutit favorablement », a-t-il déclaré.
 
Le Président de l’Union des Journalistes de Centrafrique (UJCA), Tita Samba-Solé, s’est réjoui de la validation de cet avant-projet et a souhaité « la mise en exécution de cette loi afin de permettre au citoyen centrafricains de se reconnaitre dans sa propre presse ».
 
Tita Samba-Solé a précisé que les nouvelles dispositions prises en compte dans ce nouvel instrument sont entre autres la presse en ligne, la protection des enfants, la différence entre les droits de réponse et les droits de rectification et la liberté donnée aux journalistes de pouvoir fonctionner sans beaucoup de contraintes et de pression.
 
 « Les dispositions finales sont prises  pour sanctionner les journalistes qui ne respecteront pas l’éthique et la déontologie de la profession », a-t-il souligné.
 
L'avant-projet de loi validé ce 9 novembre devrait être transmis au gouvernement pour approbation par le conseil des ministres avant d'être déposé sur le bureau de l'Assemblée nationale.
 
Il convient de rappeler que l’ordonnance n° 05.002 du 22 février 2005, encore en vigueur après une dizaine d’années, comporte des vides juridiques concernant notamment les médias en ligne et les radios communautaires.
 

 

Samedi 24 Novembre 2018
François Biongo / ACAP