Centrafrique : bilan de la 4ème législature à l’ouverture de la première session ordinaire de l'Assemblée nationale

Bangui, 4 mars. (ACAP) – Le président de l’Assemblée Nationale, l'honorable Célestin Leroy Gaombalet, a ouvert, mercredi 3 mars 2010, à Bangui, la première session ordinaire 2010, qui est également la dernière de la législature, en présence des membres du gouvernement et du corps diplomatique.



« c’est donc l’occasion pour nous de faire un bilan de nos activités parlementaires », a déclaré M. Gaombalet, pour qui "le but de l’exercice n’était pas de plaire. Il s’agissait de rendre compte, rendre compte aussi objectivement que possible du mandat que le peuple souverain nous a confié il y a de cela 5 ans".

« Au cours de cette 4ème législature, l’Assemblée nationale s’est réunie dix-huit fois, y compris celle que nous inaugurons ce jour. Nous avons pu répertorier dix sessions ordinaires tandis que celles dites extraordinaires ont été au nombre de huit (8) », a-t-il indiqué.

Il a précisé que « à l’issue de cette vingtaine de sessions, l’Assemblée nationale a examiné et adopté 117 projets de loi, auxquels il convient d’ajouter deux textes d’origine parlementaire initiés par notre collègue Bangayassi, député de Grimari. C’est du reste une première dans l’histoire parlementaire de notre pays ».

« La 4ème législature peut s’honorer d’avoir autorisé la ratification de deux conventions sur la lutte contre la corruption, celle de l’Union africaine et de l’Organisation des Nations Unies. L’indépendance économique du pays tout au moins, une meilleure maîtrise des ressources nationales a été l’un des leitmotiv de notre législature », a-t-il ajouté.

« Dans le cadre de l’intégration régionale, notre pays a assuré pendant 2 années, la présidence de la Commission Interparlementaire de la Communauté Economique et Monétaire de l’Afrique Centrale (CI/CEMAC) », a poursuivi honorable Gaombalet.

« Nous nous devons de féliciter le gouvernement de la République Centrafricaine pour la mise en œuvre satisfaisante du programme appuyé par l’accord au titre de la facilité pour la réduction de la pauvreté et pour la croissance (FRPC) », a-t-il cité.

« Je dis et redis que la majorité parlementaire et le président de l’Assemblée ne pouvaient se transformer en opposants irréductibles face au président de la République et au gouvernement. A mon sens, ce rôle n’est pas inscrit dans notre Constitution 2004 », a-t-il conclu.

L'ouverture de cette dernière session de la 4ème législature intervient moins de 2 mois avant les élections présidentielle et législatives dont la date a été fixée au 25 avril prochain.





Jeudi 4 Mars 2010
ACAP/ACAP.
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