Mgr. Paulin Pomodimo
« Le sang appelle le sang, la force appelle la force », a déclaré le prélat dans une homélie en Sango (langue nationale) lors de la messe de pâques célébrée à la cathédrale Notre Dame de Bangui.
« Il ne faut pas croire que demander pardon à l’adversaire est un signe de faiblesse », a poursuivi l’archevêque de Bangui, qui a souhaité « qu’il n’y ait pas de Centrafricain exclu du dialogue pour que nous ayons enfin la paix dans ce pays. »
Selon Mgr Pomodimo, « au moment où nous parlons, nous savons que des gens se préparent de part et d’autre pour se battre encore, et ça nous le refusons, nous ne voulons plus que le sang coule à nouveau ».
C’est la première fois que le chef de l’église catholique de Centrafrique s’exprime publiquement au sujet des exactions commises dans le Nord du pays depuis environ 6 mois, notamment à Paoua (485 km de Bangui) où une attaque de bandes armées non identifiées le 29 janvier dernier suivie de représailles des forces de sécurité ont contraint les civils à se réfugié en brousse ou au Tchad Voisin.
« Il ne faut pas croire que demander pardon à l’adversaire est un signe de faiblesse », a poursuivi l’archevêque de Bangui, qui a souhaité « qu’il n’y ait pas de Centrafricain exclu du dialogue pour que nous ayons enfin la paix dans ce pays. »
Selon Mgr Pomodimo, « au moment où nous parlons, nous savons que des gens se préparent de part et d’autre pour se battre encore, et ça nous le refusons, nous ne voulons plus que le sang coule à nouveau ».
C’est la première fois que le chef de l’église catholique de Centrafrique s’exprime publiquement au sujet des exactions commises dans le Nord du pays depuis environ 6 mois, notamment à Paoua (485 km de Bangui) où une attaque de bandes armées non identifiées le 29 janvier dernier suivie de représailles des forces de sécurité ont contraint les civils à se réfugié en brousse ou au Tchad Voisin.