« Le Président de la République doit démissionner à cause de ses violations répétées de la Constitution, qui sont à la source des souffrances du peuple centrafricain », a expliqué maître Pouzère, pour qui « le Président François Bozizé Yangouvonda n’est plus garant de l’unité et de la cohésion nationales à cause de son ‘tribalisme militant’, ‘dominateur’ et ‘conquérant’.
Le coordonnateur de l’UFVN a conditionné la participation de son groupement au reste des travaux du DPI à la réalisation de 4 préalables, à a savoir notamment la présentation par le président Bozizé des « raisons de sa rébellion en 2002 et 2003, et les engagements pris dans ce cadre au nom du peuple centrafricain auprès d’individus, de groupes d’individus ou d’Etats tiers ».
L’UFVN exige également que soit rendues « immédiatement exécutoires les clauses de l’accord politique issu de ce Dialogue Politique Inclusif » et que soit mis en place « ici et maintenant un gouvernement de transition politique avec un Premier ministre issu de l’opposition démocratique ».
Dans un message lu par le secrétaire général de son parti (Rassemblement démocratique Centrafricain, opposition), M. Pascal Koyaméné, l’ancien président André Kolingba propose également la mise en place d’une transition sur la base d’un accord politique et « la création d’une commission internationale pour auditer l’administration et faire la lumière sur le tribalisme dans l’administration et l’armée ».
En dépit du tollé suscité parmi les délégués par les propos de maître Pouzère, aucune réaction officielle de la majorité n’a été rendue publique et les délégués ont entamé les travaux par groupe thématique sans que les questions et les préalables soulevés par l’UFVN aient été examinés.
Les 3 groupes thématiques concernent les questions politiques et de gouvernance, la situation sécuritaire et les groupes armés ainsi que le développement socio-économique.
Il convient de rappeler qu’à l’ouverture de ces assises, le 8 décembre dernier, l’Envoyé spécial de l’Organisation internationale de la Francophonie, maître Djovi Gally, avait lu un message du président Abdou Diouf recommandant aux délégués de « faire un bilan sans complaisance de 50 ans de vie commune » sans toutefois « se soustraire aux exigences du respect des institutions ».
Le coordonnateur de l’UFVN a conditionné la participation de son groupement au reste des travaux du DPI à la réalisation de 4 préalables, à a savoir notamment la présentation par le président Bozizé des « raisons de sa rébellion en 2002 et 2003, et les engagements pris dans ce cadre au nom du peuple centrafricain auprès d’individus, de groupes d’individus ou d’Etats tiers ».
L’UFVN exige également que soit rendues « immédiatement exécutoires les clauses de l’accord politique issu de ce Dialogue Politique Inclusif » et que soit mis en place « ici et maintenant un gouvernement de transition politique avec un Premier ministre issu de l’opposition démocratique ».
Dans un message lu par le secrétaire général de son parti (Rassemblement démocratique Centrafricain, opposition), M. Pascal Koyaméné, l’ancien président André Kolingba propose également la mise en place d’une transition sur la base d’un accord politique et « la création d’une commission internationale pour auditer l’administration et faire la lumière sur le tribalisme dans l’administration et l’armée ».
En dépit du tollé suscité parmi les délégués par les propos de maître Pouzère, aucune réaction officielle de la majorité n’a été rendue publique et les délégués ont entamé les travaux par groupe thématique sans que les questions et les préalables soulevés par l’UFVN aient été examinés.
Les 3 groupes thématiques concernent les questions politiques et de gouvernance, la situation sécuritaire et les groupes armés ainsi que le développement socio-économique.
Il convient de rappeler qu’à l’ouverture de ces assises, le 8 décembre dernier, l’Envoyé spécial de l’Organisation internationale de la Francophonie, maître Djovi Gally, avait lu un message du président Abdou Diouf recommandant aux délégués de « faire un bilan sans complaisance de 50 ans de vie commune » sans toutefois « se soustraire aux exigences du respect des institutions ».