Ban Ki-moon appelle à accroître les efforts de lutte contre le VIH/sida

NEW YORK (Nations Unies), 4 août (Xinhua) -- Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a appelé à accroître les efforts de lutte contre la pandémie de VIH/sida, lorsqu'il s'est adressé à la 17e Conférence internationale sur le VIH/sida ouverte dimanche à Mexico.




"La plupart des pays ont encore beaucoup de chemin à faire pour atteindre l'objectif" fixé il y a deux ans à l'Assemblée générale de l'ONU d'atteindre d'ici à 2010 l'accès universel à la prévention et au traitement du VIH/sida, a dit M. Ban, cité lundi par le service d'information de l'ONU.

Ces pays auront des difficultés à atteindre les Objectifs du millénaire pour le développement (OMD) consistant à juguler et à inverser la propagation du VIH/sida d'ici à 2015, a-t-il noté.

Il a estimé que davantage d'argent était nécessaire pour combattre le fléau dans les décennies à venir alors qu'un plus grand nombre de gens reçoivent un traitement et vivent plus longtemps.

Il a salué la récente loi votée aux Etats-Unis allouant 48 milliards de dollars au combat contre le VIH/sida, la tuberculose et le paludisme lors des cinq prochaines années, et a salué l'engagement du groupe de pays industrialisés G8 de fournir un accès universel à la prévention et au traitement du VIH/sida d'ici à 2010.

"Dans la plupart des pays, la stigmatisation des gens vivant avec le VIH/sida reste un sérieux problème à relever", a dit M. Ban, rappelant qu'un tiers des pays n'ont pas de lois protégeant ceux vivant avec le virus et dans beaucoup d'endroits.

La discrimination contre les femmes, les hommes qui ont des relations sexuelles avec des hommes, les travailleurs sexuels, les consommateurs de drogues et les minorités ethniques est encore légale.

"Cela doit changer", a-t-il dit, appelant à la fin de la discrimination à l'égard des gens vivant avec le VIH/sida et des membres des groupes vulnérables.

Dans les pays où il existe des lois protectrices, a poursuivi, M. Ban, ceux vivant avec le VIH/sida ont un meilleur accès aux services de santé, entraînant moins d'infections, moins de demande pour un traitement antirétroviral et moins de morts.

Mardi 5 Août 2008
Xinhua/Acap