Atelier sous régional de lutte contre les formes de criminalité liée aux richesses naturelles

Bangui, 05 Juil. (ACAP) – Le Représentant du Ministre des Eaux, Forêts, Chasse et Pêche, André-Marie Nambou, a présidé lundi 05 Juillet 2021 à Bangui, les travaux de l’atelier interministériel de mutualisation des stratégies de lutte contre toutes les formes de criminalité liée à la faune sauvage et aux richesses naturelles en République centrafricaine.



Atelier sous régional de lutte contre les formes de criminalité liée aux richesses naturelles
L’enjeu de cet atelier est de soutenir les mécanismes pratiques et adéquats pour assurer la bonne coordination des actions de lutte contre la criminalité liée aux espèces sauvages et le trafic illicite des ressources naturelles, et de créer un cadre d’échanges entre les organisations, les structures étatiques et régionales.
 
André-Marie Nambou a révélé que le présent atelier consiste à renforcer les capacités des acteurs impliqués dans la lutte contre la criminalité faunique, forestière et les infractions assimilées, sur le plan national, régional et international.
 
La chargée de projet de l’Office des Nations Unies contre la Drogue et le Crime (ONUDC) de la sous-région regroupant le Cameroun, la République Centrafricaine et le Tchad, Mme. Christine Kotna Abega, a réitéré que le projet vise à soutenir le renforcement institutionnel en matière d’application de la loi, de poursuite et de justice dans les Etats membres de la CEEAC.
 
« Le cadre juridique  et institutionnel est l’un des principaux outils pour répondre aux défis auxquels sont confrontés  les acteurs de lutte contre la criminalité  liée aux espèces  protégées », a soutenu la chargée de projet.
 
Elle a spécifié que la République Centrafricaine de par sa position stratégique, à travers son écosystème, a mis sur pied la plateforme de concertation pour la lutte contre la criminalité environnementale, faunique et forestière, et les infractions assimilées dans le pays.
 
Christine Kotna-Abega a relevé que  le trafic illicite international d’espèces sauvages s’élève à des milliards de dollars chaque année et implique des millions de spécimens d’animaux et de plantes y compris du bois.
 
Soulignons que ce programme conjoint de l’Union Européenne, la CEEAC et l’ONUDC, permet d’agir sur plusieurs aspects de la stratégie de l’Eco-sécurité élaborée par la CEEAC lors de la conférence des Ministres de la CEEAC sur l’Eco-sécurité, qui s’est tenue à N’Djamena en juillet 2017.
 

 

Mardi 6 Juillet 2021
Alban ANGOULAKA / ACAP