Réalisé par Vincent Mambachaka, Directeur de l'Espace Linga Tere, et Hubert Mary Djamany, journaliste et Cinéaste, ce documentaire montre des Centrafricains de toutes les couches sociales qui abordent la question de la citoyenneté centrafricaine, à la lumière des violences intercommunautaires liées à la crise que traverse leur pays.
On trouve parmi eux Mme Hadja Rachida Mamba, pour qui le non-respect des droits de l’autre engendre souvent la frustration et par conséquent la révolte. C'est pourquoi le respect des droits de l’autre est l’une des conditions de la réconciliation.
Ancien président du Groupement interprofessionnel centrafricain (GICA, organisation patronale), Patrick Dejean a focalisé son intervention sur les problèmes économiques et sociaux car, explique-t-il, « les différences de la situation économique et sociale engendre souvent les chaînes de la jalousie et haine entre les communautés en mettant l’accent sur la communauté musulmane qui oriente toujours ses enfants vers le commerce ». Et donc pour lui, l’origine de la crise en Centrafrique n’est pas religieuse.
Par conséquent, pour l'éradiquer, il est important de résoudre les problèmes de la pauvreté et de l’éducation avant de parler de réconciliation.
En revanche, pour le professeur chercheur Apollinaire Sélézilo estime, pour sa part, que les diversités ethnolinguistiques et culturelles sont les principales sources des crises en République Centrafricaine.
Selon lui, le fondement identitaire, c’est-à-dire la négation de l’autre est l’une des causes des crises récurrentes en Centrafrique. Il suggère donc que les Centrafricains apprennent à respecter et accepter l’autre avec sa différence. D'où son vœu que les Centrafricains soient informés et éduqués sur la diversité culturelle.
« L’enjeu de la projection de ce documentaire est de susciter des débats entre les élites centrafricaines et des dialogues inter communautaires en vue de rechercher les racines des crises centrafricaines et permettre la réconciliations entre les communautés », a indiqué le responsable de programme Droit à la paix de Finn Church Aid, William Renoux.
Il faut noter que l’ONG Finn Church Aid, qui œuvre dans le cadre du projet « Ambassadeur de la paix », a pour but de former les communautés à la médiation afin que celle-ci arrivent à résoudre leurs propres différends par elles-mêmes.
Elle entend projeter ce documentaire dans presque toutes les grandes villes des provinces de la République Centrafricaine afin de favoriser le processus de réconciliation.
On trouve parmi eux Mme Hadja Rachida Mamba, pour qui le non-respect des droits de l’autre engendre souvent la frustration et par conséquent la révolte. C'est pourquoi le respect des droits de l’autre est l’une des conditions de la réconciliation.
Ancien président du Groupement interprofessionnel centrafricain (GICA, organisation patronale), Patrick Dejean a focalisé son intervention sur les problèmes économiques et sociaux car, explique-t-il, « les différences de la situation économique et sociale engendre souvent les chaînes de la jalousie et haine entre les communautés en mettant l’accent sur la communauté musulmane qui oriente toujours ses enfants vers le commerce ». Et donc pour lui, l’origine de la crise en Centrafrique n’est pas religieuse.
Par conséquent, pour l'éradiquer, il est important de résoudre les problèmes de la pauvreté et de l’éducation avant de parler de réconciliation.
En revanche, pour le professeur chercheur Apollinaire Sélézilo estime, pour sa part, que les diversités ethnolinguistiques et culturelles sont les principales sources des crises en République Centrafricaine.
Selon lui, le fondement identitaire, c’est-à-dire la négation de l’autre est l’une des causes des crises récurrentes en Centrafrique. Il suggère donc que les Centrafricains apprennent à respecter et accepter l’autre avec sa différence. D'où son vœu que les Centrafricains soient informés et éduqués sur la diversité culturelle.
« L’enjeu de la projection de ce documentaire est de susciter des débats entre les élites centrafricaines et des dialogues inter communautaires en vue de rechercher les racines des crises centrafricaines et permettre la réconciliations entre les communautés », a indiqué le responsable de programme Droit à la paix de Finn Church Aid, William Renoux.
Il faut noter que l’ONG Finn Church Aid, qui œuvre dans le cadre du projet « Ambassadeur de la paix », a pour but de former les communautés à la médiation afin que celle-ci arrivent à résoudre leurs propres différends par elles-mêmes.
Elle entend projeter ce documentaire dans presque toutes les grandes villes des provinces de la République Centrafricaine afin de favoriser le processus de réconciliation.