Une marche de protestation contre les violences dans les villes de province

Bangui 16 mai (ACAP)- Une marche de protestation contre la recrudescence des violences dans l'arrière-pays s'est déroulée, mardi 16 mai 2017 à Bangui, à l'appel de l’Association des victimes et des organisations de la société civile de la Basse-Kotto.



Une marche de protestation contre les violences dans les villes de province
Sur les banderoles des quelques dizaines de manifestants, qui ont marché sur une distance d'environ un kilomètre reliant le rond-point Omar Bongo et la Primature, on pouvait lire "non à la violence", "non aux groupes armés de l’UPC et FPRC", "non à l’impunité".
 
Parvenus à la Primature, les marcheurs ont remis un mémorandum au Premier-Ministre Simplice  Mathieu Sarandji, qui s'est adressé à eux en déclarant que la Cour Pénale Spéciale (CPS) jugera les auteurs des actes perpétrés sur les paisibles populations de la Haute-Kotto et du Mbomou.
 
Il a loué  cette initiative "salutaire" visant à dire non aux assaillants qui veulent semer du désordre en République Centrafricaine, en général, et  dans la ville de Bangassou (747 km au sud-est de Bangui), en particulier.
 
Dans leur mémorandum, les organisateurs de cette marche ont affirmé leur soutien au gouvernement pour le retour de la paix en Centrafrique et ont condamné avec fermeté les actes de barbarie des groupes armés non identifiés sur la population de Bangassou.
 
La marche de protestation intervient 3 jours après que des hommes armés non identifiés ont attaqué, dans la nuit du 12 au 13 mai, la localité de Bangassou et ouvert le feu à l’arme lourde sur le bureau régional de la MINUSCA protégé par des casques bleus.

 

Mardi 16 Mai 2017
Jonas BISSANGUIM / ACAP