Connectez-vous S'inscrire
AGENCE CENTRAFRIQUE DE PRESSE "AGENCE DE L'UNITE NATIONALE"- République Centrafricaine, Bangui
Inscription à la newsletter
acapnews@gmail.com
Plus d'informations sur cette page : http://https://www.acap.cf/
AGENCE CENTRAFRICAINE DE PRESSE
 
     

Table ronde radiotélévisée sur le 57ème anniversaire de l’indépendance de la RCA

Bangui, 15 août (ACAP) - Les directeurs généraux de Radio Centrafrique et Télé Centrafrique, Jésus Tarcille Bomongo et Guy Dingoté Kossani, ont animé, dimanche 13 août 2017 à Bangui, une table ronde sur la célébration du 57ème anniversaire de l’indépendance de la République Centrafricaine .



L’enseignant- chercheur Henry Yénzapa, le professeur de philosophie et homme politique Laurent Gomina Pampali et l’avocat Bruno-Hyacinthe Gbiégba prenaient part à cette table-ronde dont le but était de permettre aux Centrafricains de mieux cerner les maux qui minent leur société et interpeller leur conscience, notamment  celle des leaders politiques sur la bonne gouvernance, le patriotisme et proposer une piste pour le développement socio-économique du pays.
 
« Cette indépendance n’était pas celle que prévoyait Barthélémy Boganda. Il ne voulait pas une indépendance en rangs dispersés », a relevé Laurent Gomina Pampali.
 
« Il voulait rassembler les anciens territoires français, notamment le Gabon, le Tchad, le Congo-Brazzaville et l’Oubangui-Chari pour en faire un vaste ensemble, c’est-à-dire les Etats-Unis d’Afrique latine. Mais malheureusement, il a été confronté à l’égoïsme de ses pairs, les premiers leaders de ces pays », a-t-il regretté.
 
Abordant la question dans le même sens, l’historien Henry Yénzapa a rappelé que le Président Barthélémy Boganda a créé le Mouvement pour l’Evolution Sociale de l’Afrique Noire (MESAN) dans la perspective d’aller à l’indépendance d’une manière commune. Seulement, a-t-il dit, Boganda s’est heurté à l’incompréhension de ses pairs et la République française a profité de l’occasion pour fragiliser ses démarches.
 
Henry Yenzapa a aussi expliqué pourquoi le nom de l’Oubangui-Chari a été remplacé en 1958 par celui de République Centrafricaine.
 
Selon lui, c’est après la mort de Barthélémy Boganda que le tribalisme et l’esprit de division vont s’installer en République Centrafricaine et que les Centrafricains, au lieu de suivre les idéaux de Boganda et rester dans le parti unique (le MESAN), vont privilégier leurs intérêts égoïstes.
 
De son côté, Maître Bruno-Hyacinthe Gbiégba a émis le vœu que les leaders centrafricains privilégient la pluralité des ethnies, cessent de s’accrocher au pouvoir, bannissent l’impunité, et fassent la promotion de la formation, de l’éducation à la citoyenneté plutôt que d’entretenir tout le temps des rébellions.

Mardi 15 Août 2017
Basile Rebéné / ACAP

POLITIQUE | ECONOMIE | SOCIAL | CULTURE | SPORTS | ENVIRONNEMENT | EDUCATION | DEVELOPPEMENT | SOCIETE | RELIGION | INTERNATIONAL | AFRIQUE | HUMEUR | GRANDE INTERVIEW | HUMANITAIRE | DROITS DE L'HOMME | MEDIAS | SECURITE | JUSTICE | SANTE | Videos



Les nouvelles officielles sur la République Centrafricaine

Partagez-nous sur
Facebook
Newsletter
Viadeo
Mobile
Flickr