POLITIQUE
Le Président Touadéra sur le cercueil du professeur Bobossi
L'ensemble du gouvernement ainsi que tout le corps académique les étudiants de l'université de Bangui ont rendu un dernier hommage à ce pédiatre de renom, décédé le 29 avril dernier à Paris, à l'âge de 58 ans.
De nombreux témoignage, allant du fils aîné du défunt à l'ancien compagnon du mouvement estudiantin, en passant par le président du Conseil de l'ordre des médecins, ont été rendus au cours de la cérémonie qui s'est achevée avec plus d'une heure de retard sur le programme.
Tous les témoignages recueillis sont unanimes pour garder du Professeur Gustave Bobossi-Séréngbé le souvenir d'un homme à l'esprit ouvert, très sympathique, disponible et serviable et dont la disparition laisse un vide dans les milieux médicaux et académiques.
Des messages sont également venus de l'étranger, dont celui du Professeur Michel Dumas, neurologue français pour qui « le Professeur Gustave Bobossi-Séréngé avait à cœur d’œuvrer pour le développement de la Pédiatrie en République Centrafricaine, mais plus particulièrement de la faculté des Sciences de la Santé (FACSS). Nous sommes très attristés par cette disparition qui non seulement est douloureuse pour tous, mais qui empêche la faculté, privant ainsi le corps professoral d’un de ses membres actifs pour le pays et d’un cadre qui pouvait beaucoup apporter au développement de l’enseignement supérieur ».
Selon l’oraison funèbre lu par le Vice-doyen de la FACSS, Boniface Kofi, qui a retracé le parcours du disparu depuis son accession au grade de Maître-assistant en 1998 jusqu'à celui de Professeur Agrégé de Pédiatrie en 2006 et Pr titulaire de Pédiatrie au niveau du CAMES en 2015.
S’agissant de ses fonctions hospitalières et administratives, il avait occupé entre autres celles de chef d’unité des grands enfants âgés de 3 à 15 ans, chef de département de pédiatrie de 2006 à 2008, et deux fois Recteur de l’Université de Bangui de 2008 à 2011 et de 2013 à2015.
Au poste de recteur, le Professeur Bobossi a initié beaucoup de réformes à l’Université de Bangui, dont l'introduction du système Licence, Master et doctorat (LMD).
En ce qui concerne les distinctions honorifiques, il a été Docteur Honoris Causa de l’Université de Nyala au Soudan.
Professeur Gustave Bobossi-Séréngbé laisse derrière lui une veuve et neuf orphelins.
De nombreux témoignage, allant du fils aîné du défunt à l'ancien compagnon du mouvement estudiantin, en passant par le président du Conseil de l'ordre des médecins, ont été rendus au cours de la cérémonie qui s'est achevée avec plus d'une heure de retard sur le programme.
Tous les témoignages recueillis sont unanimes pour garder du Professeur Gustave Bobossi-Séréngbé le souvenir d'un homme à l'esprit ouvert, très sympathique, disponible et serviable et dont la disparition laisse un vide dans les milieux médicaux et académiques.
Des messages sont également venus de l'étranger, dont celui du Professeur Michel Dumas, neurologue français pour qui « le Professeur Gustave Bobossi-Séréngé avait à cœur d’œuvrer pour le développement de la Pédiatrie en République Centrafricaine, mais plus particulièrement de la faculté des Sciences de la Santé (FACSS). Nous sommes très attristés par cette disparition qui non seulement est douloureuse pour tous, mais qui empêche la faculté, privant ainsi le corps professoral d’un de ses membres actifs pour le pays et d’un cadre qui pouvait beaucoup apporter au développement de l’enseignement supérieur ».
Selon l’oraison funèbre lu par le Vice-doyen de la FACSS, Boniface Kofi, qui a retracé le parcours du disparu depuis son accession au grade de Maître-assistant en 1998 jusqu'à celui de Professeur Agrégé de Pédiatrie en 2006 et Pr titulaire de Pédiatrie au niveau du CAMES en 2015.
S’agissant de ses fonctions hospitalières et administratives, il avait occupé entre autres celles de chef d’unité des grands enfants âgés de 3 à 15 ans, chef de département de pédiatrie de 2006 à 2008, et deux fois Recteur de l’Université de Bangui de 2008 à 2011 et de 2013 à2015.
Au poste de recteur, le Professeur Bobossi a initié beaucoup de réformes à l’Université de Bangui, dont l'introduction du système Licence, Master et doctorat (LMD).
En ce qui concerne les distinctions honorifiques, il a été Docteur Honoris Causa de l’Université de Nyala au Soudan.
Professeur Gustave Bobossi-Séréngbé laisse derrière lui une veuve et neuf orphelins.
