Connectez-vous S'inscrire
AGENCE CENTRAFRIQUE DE PRESSE "AGENCE DE L'UNITE NATIONALE"- République Centrafricaine, Bangui
Inscription à la newsletter
acapnews@gmail.com
Plus d'informations sur cette page : http://https://www.acap.cf/
AGENCE CENTRAFRICAINE DE PRESSE
 
     

Les députés votent par acclamation l’adoption de deux projets de lois

Bangui, 29 déc (ACAP)- Les députés ont voté par acclamation l’adoption de deux projets de lois, l’une autorisant la ratification de la nouvelle Convention de Dakar signée à Libreville et l’autre autorisant la ratification des amendements aux statuts du Fonds Monétaire International, mercredi 19 décembre 2010, à Bangui.



S’agissant de la loi autorisant la ratification de la nouvelle Convention de Dakar signée à Libreville, le ministre d’Etat, Anicet parfait Mbay a relevé trois insuffisances notées dans la Convention de Dakar notamment l’incertitude de l’espace aérien confié à l’ASECNA (Articles 1 et 2 de la Convention) et sur les principes de gestions des espaces aériens à caractère International ; les lacunes dans les principes généraux de gestion des activités Aéronautiques Nationale et l’absence de précision sur le statut juridique des Représentations de l’ASECNA dans les Etats membres.

« C’est dans ce contexte qu’en juillet 2005, à Nouakchott, les débats du Conseil d’Administration et du Comité des Ministres relevèrent une fois encore, la nécessité de l’actualisation des textes de base de l’ASECNA », a expliqué le ministre d’Etat Anicet Parfait Mbay.

« Le Comité des ministres de tutelle a décidé par la Résolution n°2006 CM45-6 pris en sa session ordinaire du 07 juillet 2006, tenue à Bamako, de procéder à la révision et à la modernisation de la Convention de Dakar et ses annexes en vue de les adapter à l’évolution de l’environnement du Transport Aérien International », a-t-il déclaré.

Le ministre d’Etat, le Colonel Anicet parfait Mbay a indiqué qu’en 2007, l’ASECNA avait traversé une crise qui a failli entraîner le retrait du Sénégal et de Madagascar. Ainsi, le feu Président Omar Bongo Ondimba du Gabon s’était impliqué pour la résolution de cette crise. C’est pour honorer sa mémoire qu’il a été arrêté par consensus de signer la Convention à Libreville le 28 avril 2010 plutôt qu’à Dakar, capitale abritant le siège.

Il convient de rappeler que l’Agence pour la Sécurité de la Navigation Aérienne en Afrique et à Madagascar (ASECNA), est un établissement public regroupant dix huit (18) pays, dotée de la personnalité morale et jouissant de l’autonomie financière, créée par la Convention signée à Saint Louis au Sénégal le 12 octobre 1974, révisée et signée à Libreville le 28 avril 2010.

Concernant le second projet de loi, le ministre des Finances et du Budget, Albert Besse a indiqué que l’adoption de ces amendements sera bénéfique pour les Africains par l’accroissement de leur quote-part. Le premier amendement relèvera donc de leur potentiel d’accès aux ressources du FMI. Le second amendement, permettra une meilleure rémunération des investissements et accroissements.

Selon l’article XXVIII (a) des statuts du FMI, toute modification des Statuts du FMI passe généralement par deux étapes. D’abord, l’amendement doit être approuvé par le Conseil des Gouverneurs. Ensuite, les trois cinquième des pays disposant de 85% des voix attribuées doivent se prononcer en faveur de l’amendement.

« Alors que le Conseil des gouverneurs a approuvé les deux amendements en avril-mai 2008, la seconde étape n’a pas encore été franchie. Il conviendrait que la République Centrafricaine donne son acceptation par un acte formel », a dit le ministre Albert Besse.

S’agissant de la République Centrafricaine, a ajouté le ministre Albert Besse, ses priorités en matière d’investissement sont contenues dans le document cadre qu’est le Document Stratégique de Réduction de la pauvreté (DSRP) validé par le gouvernement centrafricain et les bailleurs de fonds lors de la Table Ronde à Bruxelles en 2006.

En effet, pour illustrer sa pensée, il a fait remarquer que suite à la mauvaise gestion des dons Argentins et Japonais octroyés dans un passé plus ou moins lointain, le gouvernement actuel continue à rembourser ces dettes au nom du principe de la continuité de l’Etat.

« C’est pourquoi, il interpelle les responsables de la Société Nationale de Transport Urbain (SONATU) et ceux de la cimenterie de Nzila dont la construction est en cours de bien gérer ces deux sociétés de sorte que seules les recettes générées par ces sociétés serviraient au remboursement des prêts indiens et non sur les maigres ressources du budget de l’Etat », a-t-il conclu.


Jeudi 30 Décembre 2010
Sébastien Lamba/ACAP

POLITIQUE | ECONOMIE | SOCIAL | CULTURE | SPORTS | ENVIRONNEMENT | EDUCATION | DEVELOPPEMENT | SOCIETE | RELIGION | INTERNATIONAL | AFRIQUE | HUMEUR | GRANDE INTERVIEW | HUMANITAIRE | DROITS DE L'HOMME | MEDIAS | SECURITE | JUSTICE | SANTE | Videos



Les nouvelles officielles sur la République Centrafricaine

Partagez-nous sur
Facebook
Newsletter
Viadeo
Mobile
Flickr