POLITIQUE
Scène de vie sur le site des déplacés internes du Pk 3 à Bria
Si la situation à l’est est morose, à l’ouest cependant, quelques manifestations ont été programmées pour célébrer le 57ème anniversaire de l'indépendance de la République Centrafricaine. Ces activités sont : des dépôts de gerbes aux monuments érigés en la mémoire du président-fondateur Barthélemy Boganda, des rencontres de football et des réjouissances populaires libres.
Habitant de la ville de Bangassou (747 km au sud-est de Bangui), Marcellin Kogréngbo, a confié, lors d’une conversation téléphonique avec l’ACAP, qu’il est actuellement guidé par l’instinct de survie, ce qui ne lui permet pas de se préoccuper de la commémoration du 57ème anniversaire de la proclamation de la République Centrafricaine.
« Craignant pour leur vie, les deux tiers de la population de Bangassou se retrouvent de l’autre côté de la rive de la rivière Mbomou, dans la ville voisine de Ndu, en République démocratique du Congo », a-t-il précisé.
« Les habitants sont perpétuellement sur le qui-vive, ne sachant pas ce qui pourrait advenir à tout moment », a indiqué Etienne Ouangalé, un commerçant de la ville de Bria (534 km au nord-est de Bangui), vivant actuellement sur le site des déplacés internes du PK3.
Que ce soit à Bangassou ou à Bria, les préfets sont absents et leur intérim est assuré par les sous-préfets. Seulement, ces autorités administratives, comme les citoyens lordinaires, se trouvent sur des sites de déplacés internes. Celui de Bangassou est hébergé à l’Eglise du Christ-Roi, tandis que celui de Bria séjourne à l’Eglise catholique Saint Louis. Dans ces conditions, ni l’un ni l’autre ne peuvent plus présider de manifestation publique.
A Bambari, les populations redoutent les incursions de certains groupes armés.
Pour rappel, la République Centrafricaine a accédé à l’indépendance le 13 août 1960. Malheureusement, ce pays est exposé, presque toutes les décennies, à une crise politico-militaire. La dernière crise, déclenchée à Ndélé, 643 km au nord du pays, a été plus dévastatrice. C’est pour contenir les effets néfastes de cette crise que les Nations Unies, à travers la MINUSCA, ont déployé une force de maintien de la paix.
Habitant de la ville de Bangassou (747 km au sud-est de Bangui), Marcellin Kogréngbo, a confié, lors d’une conversation téléphonique avec l’ACAP, qu’il est actuellement guidé par l’instinct de survie, ce qui ne lui permet pas de se préoccuper de la commémoration du 57ème anniversaire de la proclamation de la République Centrafricaine.
« Craignant pour leur vie, les deux tiers de la population de Bangassou se retrouvent de l’autre côté de la rive de la rivière Mbomou, dans la ville voisine de Ndu, en République démocratique du Congo », a-t-il précisé.
« Les habitants sont perpétuellement sur le qui-vive, ne sachant pas ce qui pourrait advenir à tout moment », a indiqué Etienne Ouangalé, un commerçant de la ville de Bria (534 km au nord-est de Bangui), vivant actuellement sur le site des déplacés internes du PK3.
Que ce soit à Bangassou ou à Bria, les préfets sont absents et leur intérim est assuré par les sous-préfets. Seulement, ces autorités administratives, comme les citoyens lordinaires, se trouvent sur des sites de déplacés internes. Celui de Bangassou est hébergé à l’Eglise du Christ-Roi, tandis que celui de Bria séjourne à l’Eglise catholique Saint Louis. Dans ces conditions, ni l’un ni l’autre ne peuvent plus présider de manifestation publique.
A Bambari, les populations redoutent les incursions de certains groupes armés.
Pour rappel, la République Centrafricaine a accédé à l’indépendance le 13 août 1960. Malheureusement, ce pays est exposé, presque toutes les décennies, à une crise politico-militaire. La dernière crise, déclenchée à Ndélé, 643 km au nord du pays, a été plus dévastatrice. C’est pour contenir les effets néfastes de cette crise que les Nations Unies, à travers la MINUSCA, ont déployé une force de maintien de la paix.
